Gbagbo : La gauche ivoirienne est en proie à une crise profonde, marquée par des divisions et des rancœurs qui menacent son avenir.
Le retour de Laurent Gbagbo, après son acquittement par la Cour pénale internationale (CPI), n'a fait qu'aggraver la situation, en ravivant les tensions entre les différentes factions du camp.
Ferro Bally, journaliste ivoirien, décrit la situation comme un « chaos sans précédent ». Il souligne que les anciens leaders de la gauche, qui ont lutté ensemble pendant des années, sont désormais devenus des « pires ennemis ». Au lieu de proposer une alternative crédible au pouvoir en place, ils se livrent à des querelles intestines et à des règlements de comptes personnels.
L'une des principales critiques adressées à la gauche ivoirienne est son manque de vision et de stratégie. En l'absence d'un leadership clair et d'un projet politique cohérent, elle est incapable de mobiliser l'électorat et de peser sur le cours des événements.
Gbagbo, facteur de division ?
Le retour de Laurent Gbagbo, loin de rassembler la gauche, a eu l'effet inverse. Son statut d'ancien président et sa popularité auprès d'une frange de la population font de lui un obstacle à l'unité du camp. Ses partisans et ses détracteurs s'affrontent sans relâche, au détriment de l'intérêt général.
L'avenir incertain de la gauche ivoirienne
A moins d'un sursaut d'orgueil et d'une volonté de se réinventer, la gauche ivoirienne risque de disparaître de la scène politique nationale. L'émiettement des forces, l'absence de leadership et le manque de vision constituent des défis majeurs qu'elle devra surmonter pour espérer retrouver un jour son influence d'antan.
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En attendant, c'est le « sauve-qui-peut » qui semble être la stratégie dominante au sein de la gauche ivoirienne, une situation qui ne présage rien de bon pour son avenir.
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