Au Brésil, les Brésiliens sont invités à un second tour de la présidentielle, qui aura lieu le 30 octobre 2022, pour choisir leur prochain président de la République.
Ce scrutin opposera Luiz Inacio Lula da Silva dit Lula, l’ancien président (2003-2010), qui a recueilli 48.43% de voix, et Jair Bolsonaro, le président sortant avec 43.20%.
Le Tribunal supérieur électoral (TSE) du Brésil n’a pas perdu de temps. Il a proclamé, le même jour du dimanche 2 octobre et dès la fermeture des bureaux de vote, les résultats du premier tour auquel ont pris part 79% des 156 millions d’électeurs, soit environ 20 fois la population électorale ivoirienne.
Après d’autres nations qui se respectent et réconcilient avec le jeu électoral, c’est une nouvelle belle leçon de transparence et de démocratie à l’Afrique, en général, et aux Ivoiriens, en particulier. Chez nous, il faut attendre des jours et « minuit » pour les premiers indices.
LIRE AUSSI : 11 ans après l’ouverture des enquêtes des la CPI en Côte d’Ivoire, quel bilan et quelle suite ?
L’opacité, la violation des lois et le bafouement des Institutions demeurent les exercices préférés dans nos États. Qui demeurent dans le cercle vicieux de trois maux les suivant comme leur ombre:
– les coups d’État électoraux avec « un candidat qui gagne, selon l’humoriste Adama Dahico, les élections mais perd les résultats »,
– les coups d’État constitutionnels avec la manipulation des textes pour écarter des candidats et se maintenir au pouvoir,
– les coups d’État militaires, avec la rupture brutale de l’ordre constitutionnel.
Et à ce triste jeu, l’Afrique s’est confortablement installée dans l’instabilité et l’oeil du cyclone.
F. M. Bally
