ACTUALITES BRUXELLES, 22 octobre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Voici les principales informations dans des quotidiens belges parus jeudi :
HET LAATSE NIEUWS (Les Dernières Nouvelles)
Il y a déjà plus de 3 000 personnes avec COVID-19 dans les hôpitaux belges. C'est ce que montrent les données préliminaires sur le tableau de bord en ligne de l'institut de santé Sciensano. En moyenne, plus de 300 personnes sont hospitalisées par jour. Près de 10 000 personnes sont infectées chaque jour, et 33 personnes meurent chaque jour de 19 ans.
LE SOIR
Les hôpitaux sont confrontés à une pénurie de personnel due notamment à un taux d'absentéisme plus fort qu'en mars. Chaque jour un peu plus, les hôpitaux arrivent à saturation. La sonnette d'alarme a d'ailleurs été tirée dans certains hôpitaux liégeois. Au CHU du Sart-Tilman, les médecins des unités covid ont envoyé une lettre à leurs confrères pour les mobiliser et sensibiliser et un appel aux volontaires a été lancé également au CHC.
DE MORGEN (Le Matin)
La Belgique n'a pas à reprendre les enfants des combattants syriens devant les tribunaux. L'Etat belge n'est pas obligé d'amener dix enfants de combattants de l'EI, ni leurs parents en Belgique. L'État ne devrait pas non plus payer de pénalités. L'appel des parents des enfants de l'EI à cette fin a été rejeté. La cour d'appel statue maintenant que le gouvernement ne peut pas être obligé de ramener les gens. Les enfants sont nés en Syrie, et il n'y a pas de test ADN qui montre qu'ils sont bien des enfants des Belges.
DE TIJD (Le Temps)
Nous sommes la Lombardie de la deuxième vague, selon Philippe Devos, médecin intensiviste au CHC de Liège. La comparaison fait froid dans le dos, quand on se rappelle des scènes d'horreur observées de mars dernier dans les hôpitaux italiens submergés. Pour cette seconde vague qui s'affirme un peu partout en Europe, c'est la Belgique et plus particulièrement la Wallonie qui pourrait être le théâtre de ces scènes d'apocalypse. Certains experts en appellent d'ailleurs d'urgence au reconfinement.
GAZET VAN ANTWERPEN (La Gazette d'Anvers)
La situation corona est complètement hors de contrôle selon les experts médicaux. Ils sont donc favorables à des mesures encore plus strictes que les nouvelles règles annoncées par le Comité consultatif vendredi dernier. Emmanuel André mentionne même le mot « lockdown »: « Je ne comprends vraiment pas pourquoi on n'utilise pas les recettes de la première vague », a-t-il déclaré.
L'ECHO
Pour la première fois, l'endettement des pouvoirs publics belges dépasse le cap des 500 milliards, un niveau correspondant à 115% du produit intérieur brut (PIB), selon les chiffres de la Banque nationale (BNB). La forte augmentation de la dette de l'État est la conséquence, principalement, de la crise du coronavirus. La baisse des recettes, due à la chute vertigineuse de l'activité, et la forte hausse des dépenses des autorités fédérales et régionales pour soutenir l'économie ont fort logiquement fait exploser le déficit budgétaire. Fin