Voici la revue de la presse française du 01 juillet 2020 et les principales informations à la Une de journaux nationaux français parus ce mercredi.
LE FIGARO
Le dernier défi européen d'Angela Merkel
Angela Merkel a rendez-vous pour la dernière fois avec son destin européen. Treize ans après sa précédente présidence de l'UE et à quinze mois d'achever son quatrième (et sans doute ultime) mandat, elle prend les rênes de l'Union dans une période de crise sanitaire et économique inédite. Son objectif immédiat est d'obtenir l'accord des pays dits « frugaux » (Autriche, Danemark, Pays-Bas, Suède) au plan de relance de 750 milliards d'euros mis au point par la Commission sur la base d'une initiative franco-allemande. Cette démarche commune a réactivé la coopération entre Paris et Berlin, qui toussait depuis des années. Le plan est aussi dans l'intérêt d'une Allemagne très dépendante du marché unique. Au bout du compte, l'héritage européen de Merkel dépendra de sa capacité à remettre sur les rails une UE très affaiblie et à combler les lacunes apparues durant la crise du COVID-19, notamment en termes d'indépendance stratégique.
LES ECHOS
Dette : la stratégie de Bercy critiquée
La Cour des comptes juge « imprudent » de compter seulement sur le retour de la croissance pour contenir la flambée de l'endettement consécutive à la crise. Dans son rapport sur les finances publiques publié mardi, l'institution désormais dirigée par Pierre Moscovici estime que même un rebond rapide et fort de l'activité n'arrivera pas à faire revenir la dette à son niveau d'avant-crise. Elle appelle l'exécutif à envisager un programme d'économies, mais en épargnant l'investissement. Le projet de Bercy de cantonner 150 milliards de « dette COVID » suscite des critiques à droite.
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LIBERATION
Toute une palette de Verts maires
La rentrée des classes en été. Les conseils municipaux pour élire les maires sont programmés ces prochains jours. Pas des masses de nouvelles têtes : beaucoup de sortants rempilent. La prime à la stabilité en pleine crise. Enfin, presque partout. Dans les grandes villes (Lyon, Bordeaux, Strasbourg, Poitiers, Tours…) mais pas que (Annecy, Colombes…), les écolos ont sérieusement bousculé le paysage. Désormais, ce sont plus de 1,5 million de Français qui ont un édile vert. Des maires qui tombent du ciel. Des jeunes, des moins jeunes, des femmes et des hommes à la tête de listes d'union de la gauche.