Voici la revue de la presse française du 16 décembre 2020 et les principales informations à la Une de journaux nationaux parus mercredi.
LE FIGARO
En annonçant sa volonté d'inscrire la préservation de l'environnement et de la biodiversité dans l'article 1 de la Constitution, Emmanuel Macron a suscité plus de méfiance que d'adhésion. A droite, au nom des députés Les Républicains, Damien Abad a émis des réserves face à un projet présidentiel qu'il analyse d'abord comme une stratégie politicienne. Les écologistes eux aussi oscillent entre scepticisme et satisfaction. Dans la majorité, certains se demandent si le président n'a pas pris un risque politique exagéré. Une chose est sûre, l'annonce a surpris tout le monde. A l'Elysée, seule une poignée de conseillers étaient dans la confidence. La consultation repose désormais sur la volonté de la droite sénatoriale. Sans elle, pas de réforme constitutionnelle possible. La question du calendrier, en ces temps de COVID-19, est elle aussi centrale.
LE MONDE
Emmanuel Macron a détaillé lundi devant les membres de la convention citoyenne pour le climat, ses projets écologiques. Il a annoncé qu'il proposerait un référendum intégrant la préservation de l'environnement et de la biodiversité dans l'article premier de la Constitution. Le chef de l'Etat a donné les grandes lignes du projet de loi, qui ne reprendra qu'une partie seulement des propositions de la convention citoyenne. De nombreuses mesures, considérées comme emblématiques, seront affaiblies, repoussées ou même écartées.
LES ECHOS
Les commissaires européens Thierry Breton et Margrethe Vestager ont dévoilé mardi leur plan, très attendu, pour mettre au pas les géants de la tech. Plus qu'une simple actualisation de la directive e-commerce de 2000, c'est une véritable révolution que promeut l'exécutif européen, décidé à prendre par les cornes le taureau de la régulation du numérique. Lutte contre les propos haineux, contrefaçon, criminalité, juste concurrence… Les deux règlements proposés, l'un relatif aux contenus (Digital Services Act, DSA), l'autre à la concurrence (Digital Market Act, DMA), définissent une liste d'obligations et d'interdits que Bruxelles veut imposer aux plus grandes plateformes, avec, à la clé, des « sanctions dissuasives ».