Voici la revue de la presse française du 17 novembre 2020 et les principales informations à la Une de journaux nationaux parus mardi.
LE FIGARO
Le premier confinement les avait fragilisés, le deuxième les a tués. Dans la rue principale d'Oullins, dans la banlieue lyonnaise, où l'on a su préserver un centre-ville dynamique, plusieurs commerces ont déjà définitivement tiré rideau. Victimes d'une crise sanitaires qui s'est transformée pour eux en crise économique. Face à ces devantures fermées qui créent la désolation dans le quartier, les autres commerçants, submergés par la colère et l'incompréhension, tentent de survivre et de passer sans trop de casse cette nouvelle épreuve. Une de plus. Après les « gilets jaunes » qui, durant des semaines, avaient perturbé leurs activités, le COVID impose cette fois aux commerces non essentiels de ne pas ouvrir. La plupart d'entre eux se sont mis au « click and collect ».
LE MONDE
Une étude indépendante, publiée lundi 16 novembre, mesure l'effet de la crise sanitaire sur les ménages, ainsi que la portée du plan de relance gouvernemental. Si les plus hauts revenus ont préservé leur niveau de vie grâce au télétravail et les plus bas ont amorti le choc grâce aux aides, les catégories médianes ont été plus durement frappées. Examinant le budget 2021 et le plan de relance, le rapport s'interroge sur les réductions d'impôts aux entreprises, qui ne soutiendront pas les plus touchées. Dans la restauration collective, le télétravail conduirait ainsi à supprimer 4.000 postes.
LES ECHOS
Le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, a estimé lundi qu'il « faut donner de la visibilité rapidement aux commerçants et […] aux restaurateurs ». Il travaille à un protocole renforcé pour « l'ensemble des petits commerces et pour l'ensemble de la grande distribution », qu'il souhaite conclure ce vendredi pour préparer les réouvertures des commerces non essentiels, fixées par le Premier ministre au 1er décembre si la situation sanitaire le permet. « Si on peut gagner un week-end, tant mieux », espère toutefois Bruno Le Maire. Selon un sondage OpinionWay et Square pour « Les Echos », les trois quarts des Français interrogés pensent qu'ils ne pourront pas fêter Noël en famille cette année.
