Revue de la presse marocaine du 26 novembre 2020

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ACTUALITES RABAT, 26 novembre 2020 (Yeclo avec Xinhua) — Voici les principales informations à la Une de journaux marocains parus ce jeudi :

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L’ECONOMISTE

La violence contre les filles et les femmes a un coût social important. D’après une enquête du Haut-Commissariat au Plan, réalisée avec l’appui de l’ONU-FEMME au Maroc, « une victime sur quatre de violence physique et une sur 10 de violence sexuelle ont souffert de blessures et/ou de problèmes psychologiques ». Chez les victimes, les troubles d’ordre psychologique arrivent en tête (60,2%) en cas de violence physique et sexuelle (79%). « Les conséquences psychologiques les plus courantes des violences physique et sexuelle sont des sentiments de nervosité, de frustration et d’anxiété, des troubles du sommeil et une sensation de fatigue permanente », souligne également l’enquête. Lorsqu’elles subissent une forme de violence physique, les femmes présentent des égratignures et ecchymoses, les blessures les plus fréquentes (52,2%). Suivent des entorses et dislocations (11,2%), des incisions profondes et blessures graves (5,5%). A noter que d’autres formes de blessures sont aussi signalées.

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L’OPINION

La Journée internationale des aides-soignants est célébrée le 26 novembre de chaque année depuis 2010. Si le travail de ces membres du personnel médical est parfois méconnu et souvent peu valorisé, les tâches qu’ils effectuent au quotidien sont intimement liées au confort des patients et à leur bien-être. Présents dans les établissements privés, les aides-soignants sont en revanche devenus très rares dans les hôpitaux publics du royaume. Cette situation a entraîné une diminution de la qualité des soins d’accompagnement des malades et une charge supplémentaire sur les familles et les infirmiers qui se retrouvent obligés d’assurer un travail qui est pourtant la spécialité exclusive des aides-soignants.

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AL AHDATH AL MAGHRIBIA

La situation épidémiologique s’avère préoccupante au Maroc, ces derniers mois. Cette situation était prévisible, notamment avec le déclenchement de la deuxième vague des contaminations au coronavirus. Ainsi, la moyenne globale des décès a atteint 74 morts par jour durant le mois de novembre, soit une hausse de 6%, a révélé un rapport du ministère de la Santé. Ce qui fait du mois de novembre « le mois le plus mortel au Maroc » depuis l’apparition de l’épidémie, soulignant que les foyers de contamination ne cessent de se multiplier, ces derniers temps, dans plusieurs régions. La même source précise que la plupart des morts étaient des quinquagénaires souffrant de maladies telles que le diabète, l’asthme, l’hypertension, l’insuffisance cardiaque. Il s’agit là de dénominateurs communs chez la plupart des personnes décédées, indique le rapport.

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AL MASSAE

Après un recul au niveau du nombre quotidien des tests de dépistage COVID-19, le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, a expliqué que les tests par anticipation et par prévention ont été abandonnés au profit des tests en faveur des cas contacts issus de catégories vulnérables. Lundi dernier, seuls 18.000 tests ont été effectués contre 19.000 le lendemain, alors que plus de 25.000 tests quotidiens étaient effectués auparavant. Intervenant devant les parlementaires, le ministre a ajouté que cette démarche vise à alléger la pression sur les laboratoires. Fin

Written by Yeclo avec Xinhua

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