Le préfet de Séguéla prévoit de mettre sous contrôle les salaires des chefs de service qui ne sont pas encore revenus après le scrutin.
« Il n'y pas de crise institutionnelle. (…) Il n'y a donc pas de raison que des chefs de service ne soient pas à leurs postes », s'est exprimé Diarrassouba Karim qui a, sur-le-champ, donné des instructions fermes au directeur régional de la Fonction publique à l'effet de procéder à des contrôles ‘'dans toutes les administrations civiles du département''.
Pour le préfet qui a salué la forte mobilisation des autres fonctionnaires et agents de l'Etat au cours du processus électoral, certains directeurs et chefs de service n'ont pas fait preuve de ‘'responsabilité et de loyauté'' en décidant de partir de Séguéla à l'approche du 31 octobre, jour du vote.
LIRE AUSSI :Xi Jinping : le multilatéralisme l'emportera sur l'unilatéralisme – Actualités 10/11/2020
« En tant que garant de l'autorité de l'Etat, je leur donne jusqu'à la fin de la journée pour rejoindre leurs postes, sinon je vais faire suspendre leurs salaires », a-t-il menacé.