Simone Ehivet Gbagbo a jugé les sanctions de la CEDEAO contre le Mali d'inhumaines et illégales ce samedi 26 février 2022.
Dans un élément vidéo posté sur sa page Facebook ce samedi, Simone Ehivet Gbagbo s'est prononcée sur la crise qui secoue le Mali.
« Ces sanctions rappellent celles qui ont été prises par ces mêmes organisations sous régionales sous l'instigation de la France et de l'Union Européenne contre la Côte d'Ivoire durant la crise poste électorale de 2010-2011″ a-t-elle laissé entendre, se référant à » l'embargo sur les médicaments importés et la fermeture de certaines banques locales ».
Toujours selon elle, « ces sanctions au Mali s'apparentent à une punition du peuple Malien. Leur sévérité et la rapidité s'apparentent à un signal fort envoyé aux autres peuples africains qui seraient tentés de suivre l'exemple Malien . Ces sanctions confortent la majorité de l'opinion africain dans le sentiment que la CEDEAO et l'UEMOA sont instrumentalisés par les chefs d'États et servent à régler des comptes politiques. Ces sanctions donnent à l'opinion africain le sentiment que ces organisations aux ordres des chefs d'État sont manipulés par la France et ses partenaires européens« .
Pour l'ancienne première dame de Côte d'Ivoire, « aucune règle de la CEDEAO et de l'UEMOA ne les justifient. Ces sanctions sont iniques dans leurs conséquences et s'apparentent à des crimes contre l'humanité . Sur le plan éthique, elles sont inhumaines ».
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« La crise malienne est avant tout une bataille pour la transformation des relations entre l'ancienne puissance coloniale et ses anciennes colonies et que la crise malienne est une opportunité que se donnent les dirigeants actuels pour avoir de nouveaux partenaires » a-t-elle conclu.