Situation au Niger : Macron sans détour, « la France ne discutera de la situation des soldats français qu’avec Bazoum »

Emmanuel Macron, président de la République de France
Emmanuel Macron, président de la République de France © Crédit Photo DR

Dans le contexte du coup d'État militaire au Niger, la France et les autorités de transition se sont engagées dans un bras de fer.

La France a condamné le coup d'État et a demandé la libération du président Mohamed Bazoum, qui a été renversé. Les autorités de transition, quant à elles, accusent la France de préparer une intervention militaire contre le .

Dans une conférence de presse en marge du sommet du G20, le président français Emmanuel Macron a réitéré la position de la France. Il a rappelé que les forces françaises sont au Niger à la demande des autorités démocratiquement élues du pays, et qu'elles ne seront redéployées qu'à la demande du président Bazoum.

Selon le président français, ce n'est seulement qu'avec le président Bazoum que la France va discuter des modalités de redéploiement ou de toute autre question relative à la situation des soldats français au Niger. « Je ne le ferai qu'à la demande du président Bazoum et en coordination avec lui et non pas avec des responsables qui aujourd'hui prennent en otage un président », a poursuivi le chef d'Etat français.

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Le colonel Abdramane Amadou, porte-parole du CNSP et du gouvernement de transition, a accusé la France de continuer de déployer ses forces dans plusieurs pays de la CEDEAO dans le cadre des préparatifs d'une « agression contre le Niger ». Il a cité des mouvements de troupes et de matériel militaire français en Côte d'Ivoire, au Bénin et au Sénégal.

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La France a rejeté ces accusations. Elle a déclaré que ses mouvements de troupes dans la région sont uniquement destinés à lutter contre le terrorisme.

La situation entre la France et les autorités de transition au Niger est donc tendue. Il est difficile de dire comment elle évoluera à l'avenir.

Written by Mohammed Ouattara

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