La succession de Bédié à la tête du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) continue de susciter des tensions au sein du premier parti d'opposition.
Une médiation organisée par le maire de Yamoussoukro, Kouamé Kouassi Patrice, a échoué à apaiser les différends.
La succession d'Henri Konan Bédié à la tête du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) continue de susciter des tensions et des divisions au sein du premier parti d'opposition.
Le congrès devant élire le nouveau chef du PDCI a été reporté au 22 décembre à Yamoussoukro, mais les désaccords entre les différents candidats ne semblent pas avoir été résolus.
L'ancien banquier Tidjane Thiam est annoncé comme favori, mais sa candidature est contestée par plusieurs membres du parti, notamment le député Jean-Louis Billon.
Succession au PDCI : tensions et divisions
KKP, le maire de Yamoussoukro, a tenté de jouer les médiateurs, mais sa tentative a échoué. Des échanges musclés auraient eu lieu entre Thiam et KKP, lors d'une réunion organisée le 19 décembre à Abidjan selon Jeune Afrique.
Ces tensions pourraient avoir des conséquences importantes pour le PDCI, qui est le principal parti d'opposition en Côte d'Ivoire.
En cas de victoire de Thiam, le PDCI pourrait être fragilisé et perdre de son influence. En revanche, si un autre candidat l'emporte, cela pourrait entraîner un nouveau schisme au sein du parti.
Un congrès décisif
Le congrès du PDCI, qui se tiendra le 22 décembre à Yamoussoukro, sera décisif pour l'avenir du parti. Si Tidjane Thiam est élu, il aura la tâche de rassembler les différentes factions du PDCI et de préparer le parti à la présidentielle de 2025.
