Succession de Bédié au PDCI : tensions et négociations

La succession d'Henri Konan Bédié à la tête du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) continue de susciter des tensions.

Une médiation organisée par le maire de Yamoussoukro, Kouamé Kouassi Patrice, a tourné au vinaigre. Selon Jeune Afrique, le 19 décembre, KKP a réuni à Abidjan les représentants de plusieurs candidats à la succession de Bédié, dont Tidjane Thiam, et le député Jean-Louis Billon.

Selon le confrère, la rencontre a donné lieu à des échanges musclés. KKP a accusé de méconnaître à la fois le parti et le pays, avant d'ajouter que sa candidature crée des divisions.

Thiam a rejeté ces accusations, affirmant qu'il respecte les textes du parti et qu'il est le candidat du peuple. Il a également assuré qu'il ne veut pas créer des divisions, mais qu'il veut rassembler le PDCI.

La médiation de KKP n'a donc pas permis de résoudre les tensions au sein du PDCI. Le congrès du parti, qui doit élire le nouveau président, se tiendra le 22 décembre à Yamoussoukro. Il s'annonce déjà comme un scrutin très disputé.

Les enjeux de la succession de Bédié

La succession d'Henri Konan Bédié est un enjeu majeur pour le PDCI, le premier parti d'opposition en Côte d'Ivoire. Le parti est divisé entre deux camps : les partisans de Tidjane Thiam et les partisans de , qui s'oppose à la candidature de Thiam.

Le résultat du congrès du PDCI aura des implications importantes pour la politique ivoirienne. Si Tidjane Thiam est élu, il deviendra le candidat du PDCI à la prochaine élection présidentielle, en 2025. Il représentera alors un sérieux défi pour le président sortant, Alassane Ouattara.

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Written by Christian Binaté

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