Les enseignants de Toumodi ont observé un arrêt de travail mardi 25 mars 2022 suite à plusieurs menaces d'agressions d'élèves et leurs parents.
Ils ont saisi l'occasion de ce débrayage pour demander au préfet de la ville, Patrice Gueu, de se pencher personnellement sur la sécurité de leur corporation avant que l'irréparable ne se produise.
Cette grève de 24 heures a été conjointement décrétée par les six syndicats du milieu, le SYNESCI, le CESCI, le SYLEG, la CODESCI, le SYRES et le SYDES.
Depuis le 9 mars, un groupe d'élèves du Lycée Moderne Camille Alliali a été épinglé et est en attente de passer devant le conseil de discipline.
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L'enseignant qui a saisi l'administration de leur inconduite a été menacé et insulté jeudi 24 mars par l'élève K.K qui a traité son enseignant de « maudia », une injure jugée grave tirée de l'expression populaire ivoirienne.
Mécontent, le professeur l'a de force conduit à l'administration où il a été sévèrement réprimandé. Dans les minutes qui ont suivies, le père de ce dernier a fait irruption dans l'établissement avec une vingtaine de badauds convoyés dans un véhicule massa pour en découdre avec le professeur.
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C'est dans cet imbroglio qu'un autre élève a failli en venir aux mains avec un enseignant qui lui avait demandé de ramasser un sachet usagé qu'il venait de jeter devant l'administration.
Devant “cet environnement d'insécurité généralisée” qui s'installe insidieusement sur leurs lieux de travail, les enseignants ont décidé de tirer la sonnette d'alarme à travers une motion remise au préfet de Toumodi.
