Le préfet de Bondoukou s'est engagé le 7 juillet 2022 à mettre fin au trafic illicite du gasoil vers le Ghana.
Le préfet de Bondoukou dit avoir remarqué le déplacement de camions qui se dirigent régulièrement vers le Ghana où le carburant coûte 1200 FCFA contrairement au prix de 615 FCFA pratiqué en Côte d'Ivoire. Cette pratique prend une ampleur au détriment de l'économie ivoirienne, a-t-il fustigé.
“Ils se sont mis dans un trafic, chargent beaucoup de carburant et se dirigent vers le Ghana. Aujourd'hui c'est une activité très florissante”, a situé le préfet Sory Sangaré.
Cette pratique perdure en dépit des rencontres initiées entre les Forces de défense et des sécurité et la direction régionale du Pétrole et de l'Energie de Bondoukou, courant 20 et 27 juin 2022.
“Il faut ensemble lutter contre cette pratique qui va jusque Abengourou (…). C'est le différentiel que la Côte d'Ivoire paie pour stabiliser le prix que ces trafiquant prennent. Et empêcher que les prix flambent”, a insisté le préfet Sory.
Il s'agit de juguler ce mal, en conformité avec la loi et le décret d'application portant répression des fraudes en matière de produits pétroliers et des violations prescriptions techniques de sécurité.
“Je vais saisir les différents préfets pour qu'ensemble nous luttions contre ce trafic”, a-t-il soutenu, prévenant que “bien au-delà de cette activité, d'autres peuvent faire des stocks de carburant, une source de ravitaillement de groupe djihadiste”.
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“Nous sommes au fait de ce trafic qui est en cours actuellement. Nous dévons arriver à lutter et refuser immédiatement les activités indélicates”, a conclu M.Sory.
Les autorités militaires se disent également engagées à mener la lutte contre le trafic de gasoil.
Les propriétaires de station présents à la rencontre, à la préfecture de Bondoukou reconnaissent une “pratique est malsaine”, soutenant cependant respecter les consignes de la direction du Pétrole et de l'Energie, notamment le refus de vendre plus 1000 litres en super et gasoil, sans une autorisation spéciale.
