« Un plan Marshall pour l’enseignement privé laïc » (Théodore Gnagna Zadi)

Théodore Gnagna Zadi s'est engagé lors de l'Assemblée générale de la Centrale Plateforme nationale à aider l'enseignement privé laïc.

Famille Iroko, vous avez été témoins en direct quand lors de l'Assemblée générale de la Centrale Plateforme nationale le 7 septembre, je me suis engagé auprès du camarade Yoboué de l'aider dans son combat pour secteur de l'enseignement privé laïc de l'ornière.

Cela se traduit en actes et nous travaillons désormais main dans la main.

Samedi, au Palm Club à Cocody, j'étais à ses côtés et ceux du Doyen Kadio Claude, président de l'Organisation des parents d'élèves et étudiants (Opeeci) à l'occasion de la Conférence de presse de « Sauvons notre Éducation nationale ».

J'ai saisi cette opportunité pour indiquer que plus de 70% des enfants de Côte d'Ivoire sont aux mains des enseignants du privé et des fondateurs dans un secteur qu'on ne maîtrise pas toujours tant au niveau des enseignements qu'au niveau des salaires.

L'état doit faire un plan Marshall pour le Privé, il y a une vraie politique à mettre en route au niveau de ce secteur car les problèmes y sont nombreux.

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L'on ne peut être dans un tel hiatus entre les enseignants du privés et ceux du public or ils se retrouvent ensemble lors les examens à grand tirage.

Il est important de s'interroger sur les conditions salariales et d'enseignement. Il faut que nos enfants puissent bénéficier de meilleures conditions d'étude qu'ils soient au privé ou au public et c'est à l'Etat d'y veiller.

J'étais donc présent en tant qu'enseignant pour soutenir des collègues qui souffrent et en tant que syndicaliste pour apporter ma contribution à la lutte pour une école privé laïc plus dynamique et performante avec des enseignants correctement payés.

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𝙇𝙚𝙨 𝙨𝙮𝙣𝙙𝙞𝙘𝙖𝙩𝙨 𝙙𝙪 𝙨𝙚𝙘𝙩𝙚𝙪𝙧 𝙣𝙚 𝙙𝙤𝙞𝙫𝙚𝙣𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙨𝙚 𝙩𝙖𝙞𝙧𝙚…

Nous avons eu droit à des témoignages poignants d'enseignants venus de l'intérieur du pays où certains sont payés à 35.000 Fcfa et n'arrivent même pas à se prendre en charge tant au niveau sanitaire que social.

Avec des fondateurs qui ignorent leurs droits les plus élémentaires.

Mais avec l'évolution du Smig, j'ai bon espoir que les choses changeront .

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En tout état de cause c'est aux syndicats du secteur de ne pas se taire.

Il faut continuer à parler, à dénoncer car le syndicaliste a son stylo et sa bouche comme outils de travail.

En Europe, l'école est aux mains des communautés de parents d'élèves donc parents participez aux associations afin de leur donner de la force.

Je voudrais dire merci au camarade Yoboué avec qui j'ai beaucoup appris sur les conditions délétères du secteur privé.

Seule la lutte paie!

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