Une mission conjointe de la CEDEAO, de l'UA et de l'ONU sera en Côte d'Ivoire pour échanger avec les acteurs politiques. Mamadou Traoré se prononce.
Ils sont nombreux, les ivoiriens qui se demandent comment l'opposition réussira t-elle à contraindre le gourou du Restaurant à reporter l'élection présidentielle d'Octobre 2020 et à permettre l'organisation d'une élection inclusive et transparente.
Je l'ai dit plus d'une fois et je vais me répéter. Ce n'est pas du tout à travers un coup d'État. C'est plutôt à travers une bataille diplomatique que le gourou du Restaurant sera contraint d'abdiquer. Et à ce sujet, Guillaume Soro est en train de jouer un rôle formidable. Il est en train d'étouffer sur le plan diplomatique le gourou du Restaurant.
Pour preuve, après les réactions des États-Unis, de la France, de la Cour Africaine des droits de l'homme, d'Amnesty Internationale, d'international Crisis Group et autres structures internationales, du 04 au 06, une mission conjointe de la CEDEAO, de l'UA et de l'ONU sera en Côte d'Ivoire pour échanger avec les acteurs politiques et les structures en charge de l'organisation de l'élection présidentielle.
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Cette mission aura pour mission d'anticiper sur la crise politique à venir suite à la volonté du gourou du Restaurant de se porter candidat pour un troisième mandat anti-constitutionnelle et d'exclure à la compétition électorale tous ses adversaires qui l'effraient.
Si après toutes ces missions conjointes, le gourou du Restaurant s'entête à foncer tout droit dans le mur en maintenant sa position, nous n'aurons plus qu'à prier pour la Côte d'Ivoire.
Chacun de nous pourrait être désormais considéré comme l'une des victimes directes ou collatérales de la crise politique que le gourou du Restaurant va nous imposer. Prions chers ivoiriens. Prions beaucoup car l'avenir risque d'être sombre pour nous.
Que nos amis du Restaurant ne pensent pas qu'ils seront épargnés des effets collatéraux de la crise qu'ils vont déclencher pour tenter de se maintenir au pouvoir.
Même barricadés derrière leurs chars, ils ne seront pas épargnés des effets collatéraux de la crise qu'ils vont imposer aux ivoiriens par leur désir de nous prendre en otage à cause de leurs ambitions démesurées.
Que Dieu nous garde !
