A l'occasion de la nouvelle année 2024, Ahoua Don Mello a publié un message dans lequel il appelle à une rupture du pacte économique colonial et postcolonial.
Selon Don Mello, la Côte d'Ivoire, comme l'Afrique en général, est confrontée à une crise profonde. Chaque année, 400 000 jeunes sortent du système de formation, dont seuls 25% trouvent un emploi dans le secteur formel. Les 75% restants se tournent vers les réseaux migratoires ou le secteur informel, dont une partie est liée à des activités illicites, comme le trafic d'armes, d'organes humains ou de drogue.
Cette situation est la conséquence du pacte économique colonial et postcolonial, qui a conduit à une concentration des richesses entre les mains d'une minorité, au détriment des populations locales.
« Sans rupture de ce pacte, la Côte d'Ivoire et l'Afrique en général courent le risque d'être des théâtres d'expansion du djihadisme, de la pauvreté, du surendettement et de toutes sortes d'activités illicites », avertit Don Mello.
La rédaction vous conseille
- Obiang Nguema sur l'ECO: « On va toujours travailler avec la France »
- Revue presse ivoirienne du 9 mars 2023: « un pacte » entre Bictogo et les femmes de Yopougon
- Konaté Sidiki depuis Bouaké rappelle à Soro le pacte pris en pleine rébellion vis-à-vis de Ouattara
- Le chef de l'ONU appelle à un nouveau contrat social et un nouveau pacte mondial pour lutter contre les inégalités
- Sommet pour un nouveau pacte financier mondial à Paris: « les
Pour éviter ce scénario, il appelle à une révolution sécuritaire, monétaire, digitale, ferroviaire, maritime, aérienne, énergétique et pédagogique. Cette révolution devrait permettre de créer des emplois dans le secteur formel et d'absorber les millions de jeunes qui sont aujourd'hui au chômage ou dans l'informel.
L'Afrique face à un choix crucial en 2024
« Seul un gouvernement souverain ouvert à tous les pôles dans un monde multipolaire peut tirer le meilleur de chaque pôle pour faire du pôle Africain le meilleur des meilleurs », estime Don Mello.
Il soutient ainsi la candidature de Laurent Gbagbo, ancien président de la Côte d'Ivoire, qui incarne à ses yeux cet espoir de rupture.
« Se battre pour l'inscription de Laurent Gbagbo sur la liste électorale est la condition pour réaliser cette rupture et cette révolution », conclut-il.
Les dernies articles sur YECLO
- PDCI : la démission de Guikahué révèle des fractures internes
- CEPE 2025 en Côte d'Ivoire : le ministère de l'Éducation nationale annonce 588 492 candidats
- Examens scolaires 2025 en Côte d'Ivoire : 1,5 million de candidats en lice
- Me Suy Bi, avocat Thiam après le procès ce 15 mai : « la sanction de Valérie Yapo annulée (…) on nous demande d'annuler une sanction au PDCI »
- Bracelet électronique retiré, Nicolas Sarkozy libéré sous conditions