Jeannot Ahoussou-Kouadio : « Je milite pour l’alternance voulue par Bédié, dès 2020 au profit du PDCI »

Jeannot Ahoussou-Kouadio s'est prononcé en faveur du parti unifié
Jeannot Ahoussou-Kouadio s'est prononcé en faveur du parti unifié

A quelques heures d'un important bureau politique du PDCI, , président du Sénat, vice-président du PDCI, a fait une importante contribution écrite, l'une des rares qu'il fait dans ce style. Ahoussou .

Le Parti Démocratique de Côte d'Ivoire () est en proie à un questionnement interne qui tient en haleine la classe politique nationale. Les récentes sorties médiatiques de quelques cadres du parti et l'activisme de certains militants sur les réseaux sociaux ont remis sur la table la question lancinante de l'alternance politique en 2020 et celle du Parti unifié qui cristallisent toutes les discussions.

A l'orée de la réunion du Bureau Politique du PDCI-RDA qui cristallise les débats autour du Parti Unifié, il est impérieux de jeter un regard rétrospectif sur les mutations et reconfigurations des partis politiques en Afrique.

Cette rétrospective devrait contribuer à éclairer les alliés Houphouëtistes pour solder définitivement les malentendus et consolider les nombreux acquis afin de conjuguer les énergies nécessaires des partis politiques membres du RHDP au service de la nation ivoirienne que le Président Félix Houphouët-Boigny a appelée de tous ses vœux.

I. LES MUTATIONS DES PARTIS POLITIQUES DES INDEPENDANCES A NOS JOURS

Au lendemain des indépendances des Etats africains, les grands ensembles sous-régionaux tels que l'AOF et l'AEF s'effondrent, donnant ainsi, droit à un morcellement politique de l'Afrique. Dans ces micro-Etats hérités des empires coloniaux, des Partis-Etat, à fort relent progressiste, révolutionnaire et nationaliste, se substituent à l'administration coloniale. A l'épreuve des tribulations politiques, ces partis uniques ont connu diverses fortunes.

I-1. Les partis ayant succombé à l'usure du pouvoir (KANU, PS)

Née de l'alliance de trois partis politiques (Kenya African Union, Kenya Independent Movement et People's Congress Party) en 1960, la KANU (Kenya African National Union), dirigée par Jomo Kenyatta, présida aux destinées du Kenya dès son accession à l'indépendance le 12 décembre 1963. Au décès de Jomo Kenyatta en 1978, Daniel Arap Moi prit les rênes du parti et du pays jusqu'aux élections générales de décembre 2002. En dépit du schisme entre le N'Ze (Chef en swahili) Kenyatta et son vice-président Odinga Odinga dans les années 1960, la KANU fut érigée en parti unique en 1976 jusqu'au retour du multipartisme en 1991.

« Abandonnons les à priori et gardons constamment à l'esprit que c'est ensemble, dans le RHDP, que tout redevient possible, y compris l'alternance au profit d'un cadre, militant actif du PDCI-RDA »

Mais l'amalgame entre la région et la nation, la monopolisation ethnique du pourvoir d'Etat ont renforcé le ressentiment des jeunes kenyans contre l'ex-parti unique. Aux élections de 2002, le candidat de la KANU Uhuru Kenyatta, fils de Jomo Kenyatta, est battu par une coalition de l'opposition Nationale « Rainbow » Coalition (NaRC) dirigée par Mwai Kibaki, avec plus de 62% des suffrages

Le Parti Socialiste Sénégalais

Porté sur les fonts baptismaux en 1976 par le poète-président Léopold Sédar Senghor, le Parti Socialiste Sénégalais (PS) est né d'une fusion entre le BPS (Bloc Populaire Sénégalais) et le Parti Socialiste d'Actions Sénégalaises (PSAS). Le 31 décembre 1980, Senghor se décharge de ses fonctions de chef de l'Etat et du parti. Son successeur Abou Diouf triomphe des élections présidentielles jusqu'à sa défaite historique d'avril 2000, ouvrant ainsi, la voie à la première alternance au Sénégal avec Maître Abdoulaye Wade du PDS comme chef d'Etat.

I-2. Les partis emportés par l'ombre de leur leader (PDG-Guinée, le MPR)

Auréolé du NON au référendum de 1958, Sékou Touré imposa le PDG-RDA (Parti Démocratique Guinéen) comme l'unique parti de la Guinée. La révolution qu'il instaure à son accession au pouvoir le 2 octobre 1958, sombre, au gré des complots et des purges, dans une dictature impitoyable. Ce régime draconien ne laisse aucun répit à d'éventuels contestataires réduits en traîtres et valets de l'impérialisme. A sa mort, le 26 mars 1984, le PDG-RDA qui quadrillait et verrouillait la Guinée de Conakry jusqu'aux moindres confins, s'effondre comme un château de cartes et disparait de l'échiquier politique guinéen.

Le 17 janvier 1961, le général Joseph Mobutu se débarrasse du Premier Ministre Patrice Lumumba avec la complicité des puissances occidentales et le soutien de Moïse Tchombé. En Novembre 1965, Joseph Mobutu évince Joseph Kasavubu du pouvoir. Rebaptisé Mobutu Sese Seko, il établit, à l'instar de ses pairs africains, un puissant parti-Etat, le Mouvement Populaire de la Révolution (MPR) afin de pérenniser son pouvoir. Après 32 ans de règne absolu et de régime totalitaire, le MPR se désagrège lorsque le vieux léopard fut renversé par les maquisards de Laurent Désiré Kabila le 17 mai 1997.

I-3. Les partis qui n'ont pas subi de changement (PDG-Gabon, L')

Le PDG-Gabon

Le 17 août 1960, le Gabon accède à l'indépendance sous la férule de Léon Mba. Rétabli dans ses fonctions de chef de l'Etat par l'Armée française en 1964 après la tentative de putsch de son rival politique Jean Hilaire Aubame, Léon Mba dissout tous les partis politiques au profit du PDG. Au décès de Léon Mba en 1967, Albert Bongo perpétue, comme il était de tradition sur le continent, le régime du parti unique jusqu'au retour du multipartisme en 1992. Grâce à la promotion de cadres de l'opposition à des postes de responsabilité et l'inféodation des institutions au pouvoir exécutif, le PDG remporte la quasi-totalité des élections jusqu'à la mort d'Omar Bongo Odimba, en 2008.

« Gardons constamment à l'esprit que le RHDP est une alliance politique réussie qui forme le socle sur lequel repose la Côte d'Ivoire »

Miné par les divisions et les défections, le PDG d'Ali Bongo remporte, contrairement à ses grands scores sous le défunt régime, l'élection de 2009 qu'avec seulement 41% des suffrages. Ses deux adversaires politiques André Aubame Aubame (transfuge du PDG) et Pierre Mamoudou ont obtenu respectivement 35 et 34% des suffrages.

Le PDG d'Ali Bongo rempile pour un nouveau septennat sans tirer les leçons de son score de 2009. Opposé en 2016 à Jean Ping, l'un des anciens ténors du PDG, Ali Bongo est réélu (50,03% des suffrages) avec à la clef de lourds soupçons de fraudes (Province du Haut-Ogoué) et une crise post-électorale émaillée d'une violence sans précédent dans le pays. Heureusement que le calme et la stabilité sont revenus.

L'ANC

Le 27 avril 1994, , soutenu par la majorité noire, accède, après 27 ans de vie carcérale dans les geôles de l'apartheid à Roben Island, à la magistrature suprême. Las des promesses non tenues par les dirigeants de l'ANC, après un quart de siècle de gouvernance, les Noirs sud-africains qui n'ont pas subi les affres du régime ségrégationniste se sentent de moins en moins redevables à l'ANC. En effet, à l'épreuve du pouvoir, certaines figures tutélaires de l'ANC comme , de par leur comportement, ont écorné l'image du Pays et érodé le capital de sympathie que leur vouaient les Noirs (80% de la population) en .

Corrélativement à l'enrichissement illicite de certains responsables de l'ANC, la majorité noire, vivier électoral de l'ANC, est frappée de plein fouet par le chômage et croupit dans la misère des townships. Le mécontentement des Noirs sud-africains vis-à-vis de l'ANC s'est traduit d'abord par la défection de Julius Maléma et la création du Parti Economique de la Liberté. Ensuite l'élection d'un Noir, Mmusi Maimane, à la tête de l'Alliance Démocratique, le parti de la minorité blanche. Enfin, les défaites historiques infligées à l'ANC lors des dernières élections municipales de 2016 dans les grandes villes sud-africaines comme Johannesburg, Pretoria, Port Elizabeth et le Cap. L'ANC dont les scores dépassaient les 60% depuis son accession au pouvoir en 1994, n'a récolté qu'à peine 53% des suffrages lors desdites élections. La hantise d'une défaite électorale en 2019 a entrainé une destitution de Jacob Zuma au profit de l'actuel président Cyril Ramaphosa afin de préserver les chances de l'ANC lors du scrutin législatif de 2019 (régime parlementaire où le président est élu au suffrage indirect par le Parlement).

I-4. Les partis mués en coalitions politiques (TANU-CCM, RPT-UNIR)

TANU-CCM

Fondé en juillet 1954 par Julius Kambarage Nyerere, la Tanganyika African National Union (TANU) fut rebaptisée en 1964, Tanzania African National Union (TANU) après la réunification de la partie continentale du pays (Tanganyika) à l'île de Zanzibar (Tanganyika+Zanzibar = TanZanie).

En 1977, après avoir reconnu l'échec du « Ujamaa ou socialisme africain », le Mwalimu (le Maitre d'école en swahili), Nyerere accepte de réunir toutes les intelligences de la nation au sein d'un parti transcendant les clivages ethniques et religieux pour relever les défis du développement. De la fusion des deux partis au pouvoir (Tanzanie et Zanzibar) TANU+ASP (l'Afro-shirazi Party) nait le Chama Cha Mapinduzi (swahili) l'actuel parti au pouvoir en Tanzanie. Grâce à ce parti unifié, Julius Nyerere a préparé minutieusement sa retraite politique.

En 1985, Nyerere se retire du pouvoir d'Etat. Ali Hassan Mwinyi président de Zanzibar devient chef de l'Etat Tanzanien. Dix ans plus tard, en 1995, Benjamin Mkapa succède à Ali Hassan Mwinyi. En 2005, Jakaya Mrisho Kikwete prit la relève de Benjamin Mkapa. Depuis 2015, John Magufuli préside aux destinées de la Tanzanie. Le Parti Unifié mis en place par Julius Nyerere en 1977, a permis son retrait du pouvoir en 1985, quatre alternances pacifiques au sommet de l'Etat, la pérennité du Parti au pouvoir et la préservation de la stabilité politique de la Tanzanie.

RPT-UNIR

Au Togo, le lourd héritage du Rassemblement du Peuple Togolais (RPT) de feu Gnassingbé Eyadema faisait ombrage à son fils Faure Eyadema en 2006. L'assassinat de Sylvanus Olympio en 1963, le putsch contre Nicolas Grunitzky en 1967, le meurtre de l'opposant Tavio Amorin en 1992, la tentative d'assassinat de l'opposant Gilles Christ Olympio, l'éviction du Premier Ministre, Joseph Kokou Koffigoh, nommé par la Conférence Nationale Souveraine, les diverses élections et les multiples amendements constitutionnels au profit du RPT ne prédisposaient guère les Togolais à un soutien indéfectible au fils du défunt président. Pour se défaire de la puissance tutélaire de son père et du RPT, Faure Eyadema crée la coalition (Union pour la République – UNIR qui lui permet de l'emporter à plus de 60% des suffrages, face à l'opposant Bob Aquitani de l'UFC (35% des suffrages) en 2006. Grâce au parti Unifié, Faure Eyadema fut réélu successivement en 2010 et 2015. Ce qui n'était pas évident s'il avait le RPT.

II. LE RHDP OU LA NECESSAIRE EVOLUTION DU PDCI-RDA

En somme, les partis politiques en Afrique, qui n'épousent pas l'air du temps en faisant leur mue et autocritique, ont été emportés par les sirènes du changement et la soif d'alternance. Les coalitions politiques sont les seuls moyens de conquérir pacifiquement le pouvoir et de l'exercer dans un paysage politique aussi émietté que le nôtre. Dès lors, le RHDP est une opportunité historique pour le PDCI.

L'ambiance générale actuelle de notre parti ressemble fortement à celle qui a prévalu au lendemain de l'élection présidentielle de 1995. A cette époque aussi, notre parti s'était retrouvé plongé comme aujourd'hui, dans un contexte de division, de calomnie, de dénigrement, d'invectives publiques et de violence de tous ordres. Les cadres étaient opposés les uns aux autres et l'irréparable fini par se produire.

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Nous assistons impuissants au développement de la violence dans les attitudes de certains de nos militants naguère disciplinés, respectueux et cités en exemple comparativement à ceux des autres partis politiques. Cela ne nous honore pas. Il nous faut abandonner ces attitudes et comportements qui ne sont pas conformes aux valeurs qui sont portées par notre parti, le PDCI-RDA.

Nous devons aller à tous les rendez-vous avec un PDCI-RDA fort, structuré, actif et mobilisé. Je milite donc pour peu de discours et plus d'actions au service de la redynamisation de nos structures de base.

Nos Présidents de Comités de base et nos Secrétaires de Sections ont besoin de nous, de notre soutien, de notre activisme militant à leurs côtés, sur le terrain et non dans les salons et sur les réseaux sociaux.

L'HOUPHOUËTISME dont nous nous réclamons tous, exprime fondamentalement une vision, un principe, une dynamique qui embrasse le rassemblement, l'union, le partage et la confiance.

Le principe moteur, la matière et la raison d'être de l'HOUPHOUËTISME sont l'union des cœurs et des esprits, la convergence des forces dans un creuset de synergie et la somme positive d'énergies diverses, pour produire un tout cohérent et harmonieux au service d'une Côte d'Ivoire que nous voulons tous grande et belle.

Dans ce contexte, le Rassemblement des Houphouétistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) est une force démultipliée, une puissance amplifiée et une vigueur portée au summum par plusieurs pôles et piliers de puissance que constituent nos partis respectifs.

Pour arriver à construire notre pays dans la paix, la sérénité, l'union et la concorde, il nous faut avoir une confiance totale dans les initiatives et la vision politique des Présidents Henri Konan BEDIE et Alassane Ouattara.

La paix dont nous savourons les bienfaits aujourd'hui est le fruit de sacrifices collectifs qu'ils ont consentis au profit de la Côte d'Ivoire. Leurs efforts ont sauvé la Côte d'Ivoire des catacombes dans lesquelles entre des mains inexpertes, elle s'était retrouvée.

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Nous devons ensemble, travailler et aider nos deux icônes à faire aboutir leur vision commune celle de mettre en œuvre cette initiative exceptionnelle qui consiste à construire un RHDP fort, unifié et qui se vivifie de l'énergie de tous les partis qui le composent et qui sont le PDCI-RDA, le RDR, l'UDPCI, le MFA et le PIT.

Gardons constamment à l'esprit que le RHDP est une alliance politique réussie qui forme le socle sur lequel repose la Côte d'Ivoire. En consolidant la paix et la cohésion nationale, le RHDP est devenu la plateforme de confiance qui permet les performances économiques réalisées par le pays depuis son accession au pouvoir.

Le moment est venu pour que tous les grands acteurs du Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) se retrouvent pour consolider les bases de notre alliance, qui constitue la pierre angulaire sur laquelle repose la Côte d'Ivoire.  Oui, le RHDP est une alliance pour la paix ; une alliance pour la fraternité ; une alliance pour le bonheur des ivoiriens.

Vous conviendrez avec moi que cette alliance a fait ses preuves ces dernières années. Pourquoi ne pas donc poursuivre ensemble notre marche harmonieuse et glorieuse pour le bonheur des Ivoiriens ?

III. L'alternance au profit du PDCI-RDA, un objectif possible dès 2020 au sein du RHDP

Pour conquérir le pouvoir, il faut que le PDCI-RDA soit fort dans un RHDP rassemblé mais surtout que ses élus, ses cadres et ses militants soient tous unis et solidaires. J'en appelle donc à la cohésion totale dans l'action au service de notre parti.

Ce qui est essentiel à mon avis, c'est la consolidation de la confiance entre nous. Nous devons travailler inlassablement à la construction de la confiance entre nous, au sein du PDCI-RDA et avec nos alliés.

A l'instar de tous les militants du PDCI-RDA, je milite pour l'alternance voulue par le Président Henri Konan BEDIE dès 2020 au profit d'un militant du PDCI-RDA. Mais cela doit se faire  dans la cohésion, le rassemblement et l'unité avec les partis membres du RHDP.

Il nous faut pour cela, faire confiance au Président Henri Konan BEDIE pour sa sagesse ;  sa clairvoyance ; son attachement à la paix, son don de soi et son engagement pour la Côte d'Ivoire.

Jeannot Ahoussou-Kouadio, vice-président du PDCI et probable président du sénat

Le contexte politique actuel indique bien qu'aucun parti politique ne peut gagner seul les élections présidentielles en Côte d'Ivoire et a fortiori gouverner seul. C'est pour cela qu'il nous faut consolider, au sein du RHDP, la confiance entre nous. Abandonnons les à prioris et gardons constamment à l'esprit que c'est ensemble, dans le RHDP, que tout redevient possible, y compris l'alternance au profit d'un cadre, militant actif du PDCI-RDA.

Les militants des partis membres du RHDP doivent désormais rester sourds aux appels à la division, à l'exclusion, à l'extrémisme et à la rupture pour construire dans un dialogue participatif et fécond la grande famille des houphouétistes que nous voulons forte et unie.

Les victoires communes de 2010 et 2015, dans le cadre du RHDP, ont sonné le retour à l'union, à la cohésion entre nous, à la paix.

Cette union et cette paix retrouvées ont pour socle la philosophie de paix de notre père spirituel, le Président Félix Houphouët-Boigny, notre père à tous.

Aujourd'hui, et cela est salué partout dans le monde, les Présidents BEDIE et OUATTARA ne font qu'UN. Un pour la paix ; Un pour la liberté ; Un pour le progrès pour tous et Un pour faire de la Côte d'Ivoire, un modèle envié de tous.

Oui, leur unité qui a pour socle la sincérité et la fidélité est aujourd'hui la boussole de tous les houphouétistes.

Il nous faut nous abreuver à cette source intarissable de sagesse qui vivifie les bâtisseurs de nations.

Cette alliance fusionnelle que nous vivons aujourd'hui à travers les Présidents BEDIE et Ouattara aux commandes du RHDP doit nous inspirer.

En vérité, la démarche des Présidents Bédié et Ouattara s'apparente à celle du Président Julius Kambarage Nyerere et nous devons les accompagner et les soutenir sans réserve.

A tous les Houphouëtistes convaincus de la nécessité de consolider chaque jour un peu plus notre fraternité, la cohésion entre nous par un dialogue constructif qui nous permet de surmonter nos divergences, nous disons Osons le dialogue avec les ultras de tous bords. Osons le dialogue contradictoire public pour convaincre par nos arguments. Osons le courage, Osons le pas, Osons le renouveau porteur d'espérance et de stabilité. Osons le changement qualitatif pour pérenniser l'œuvre et la vision politique du Président Félix Houphouët-Boigny. Contribuons à la naissance de ce grand parti unifié que nous appelons tous de nos vœux.

Jeannot Ahoussou-Kouadio, Président du SENAT, Vice-président du PDCI-RDA

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Written by YECLO.com

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