Candidat de la présidentielle de la 2010, Konan Kouadio Siméon, se prononce sur les évènements 19 septembre 2002.
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, une tentative de coup d'État contre Laurent Gbagbo se transforme en une rébellion. 19 ans après, les Ivoiriens reviennent sur cette sombre histoire de la Côte d'Ivoire. Le cas de Konan Kouadio Siméon.
« Tant que les auteurs de la rébellion du 19 septembre 2002 ne reconnaitront pas que c'était une erreur mais continueront plutôt de la présenter comme un acte salvateur à rééditer si c'était à refaire, leur pardon sonnera toujours faux, » a lancé Konan Kouadio Siméon.
Et de conclure, « Le pardon sans la repentance n'a pas de sens. Repentance – Pardon – Réconciliation – Paix, voilà l'ordre de l'ordonnance divine pour la réconciliation et la paix des cœurs. Allez encore un peu de courage ! »
Dans la nuit du 18 au 19 septembre 2002, il est aux alentours de 3h du matin quand des hommes en armes lancent l'assaut sur plusieurs casernes et gendarmeries d'Abidjan. Mais la capitale économique n'est pas la seule ville à s'embraser. De manière simultanée, des attaques identiques sont menées dans le nord ivoirien, à Bouaké et Korhogo…
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Dans la matinée du 19 septembre, une épaisse masse nuageuse recouvre le sud du pays. Le ciel est lourd. La confusion règne dans les rangs de l'armée qui ne va cependant pas tarder à lancer sa riposte. Mais contre qui doit-elle se battre ?
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À Abidjan, il semble tout d'abord que les assaillants soient des soldats de l'armée ivoirienne ayant appris qu'ils en seraient prochainement exclus. Une chose est sûre : la Côte d'Ivoire s'enfonce dans une période de troubles et d'incertitude telle qu'elle n'en a jamais vécu.