Pour Steve Beko, proche de Laurent Gbagbo la crise actuelle est née de la volonté de Ouattara de briguer un 3e mandat.
Dans ma précédente vidéo, je vous expliquait comment tout combat débutait par une guerre des mots et que celui qui la remporte avait de vraies chances triompher.
Vous avez pu constater dans le traitement de l'actualité politique ivoirienne par la presse internationale et notamment la presse française que la phrase : » Gbagbo a refusé de reconnaître sa défaite » a disparu.
En 2011 en effet, nous avons perdu la guerre des mots parce que nous avons repris l'expression » crise post-électorale » et pourtant, ce à quoi nous avons assisté n'était que l'aboutissement de la tentative de coup d'état de septembre 2002. À défaut de réussir le coup d'état, ils nous ont entraîné dans un traquenard électoral qui a vu l'aboutissement de leur œuvre. Ce n'était donc pas une crise post-électorale. Si c'était réellement une crise post-électorale, jamais on n'aurait refusé le recomptage des voix.
Aujourd'hui, nous faisons face à une autre crise. Tâchons de gagner la bataille des mots et c'est pourquoi il nous faut maintenir que la crise actuelle dans notre pays est née de la volonté de Ouattara de briguer un troisième mandat en violation de la Constitution qu'il a lui-même promulguée.
Tout ceci semble très abstrait mais la grandes victoires se remportent dans les détails.