Les femmes de l'opposition maintiennent la marche du 21 août 2020, malgré l'interdiction du gouvernement. Odette Lorougon se prononce.
« Nous avons le droit de manifester. Nous avons le droit aussi de dire Non à monsieur Ouattara. Comme dans son camp il y a des gens qui ont le droit de dire Oui. Notre camp nous avons aussi le droit de dire Non. Donc il ne peut pas nous interdire cette manifestation. Toutes les formalités ont été remplies.
Et jusqu'à hier nous avions fini avec l'administration policière. Et donc je voudrais dire que les femmes de Côte d'Ivoire ne risquent rien. Le gouvernement ivoirien ne peut aller jusqu'à réprimer les femmes de Côte d'Ivoire.
Parce que jusqu'à aujourd'hui, le gouvernement ivoirien revendique pour sept femmes qui n'ont pas tué mais qui vivent dont une est allée témoigner à la CPI. Il revendique encore la mort de ces femmes. Donc il ne peut pas oser tirer sur une femme. Nous leur demandons de nous encadrer, de nous sécuriser.
Demain nous en appelons à la mobilisation de toutes les femmes. Ils ont un devoir de sécuriser cette marche. Dans notre constitution l'article 20 nous demande d'informer le gouvernement. Nous les avons informé et toutes les formalités ont été remplies, nous avons les accusés de réception. »
