Ahoua Don Mello, l'ex-ministre de l'Équipement de Gbagbo, était le 6 novembre 2021 au bibliothèque nationale du Plateau où il s'est prononcé sur le respect des lois.
Revenu en Côte d'Ivoire dans le sillage de son ancien patron, comme plusieurs autres exilés pro-Gbagbo, Ahoua Don Mello, l'ex-ministre de l'Équipement et porte-parole du dernier gouvernement du « Woody de Mama » était présent au congrès constitutif de son Parti des peuples africains – Côte d'Ivoire (PPA-CI), les 16 et 17 octobre, à l'hôtel Ivoire. Depuis son retour l'Ivoirien qui murmure à l'oreille de Gbagbo, de Condé et des Russes multiplie les conférences sur la vie politique en Côte d'Ivoire.
« Toute loi illégitime peut faire l'objet de critique. Mais ce qu'il faut éviter de faire, c'est commettre une faute en tentant de corriger la première. Je m'explique, lorsque le parti qui est au pouvoir voulait combattre selon ses propres termes l'exclusion, parce qu'il estimait que le Nord était lésé, eh bien ils ont mis en place un parti à base purement ethnique pour combattre cette « exclusion » et en conclusion l'exclusion combattue a été remplacée par l'exclusion. Ils voulaient combattre une faute ils en ont commis une autre plus grave » a lancé Ahoua Don Mello depuis le bibliothèque nationale du Plateau le samedi 6 novembre 2021.
Et d'ajouter, « voulant coûte que coûte en découdre avec le régime sur la base de cette « injustice » qui leur était faite, une branche armée a été créée pour mener la guerre à la Côte d'Ivoire. Est ce qu'on avait vraiment besoin de violer la loi pour pouvoir revendiquer ces droits ? Un combat contre une loi se fait aussi dans la légalité, se fait avec des moyens légaux et de façon pacifique ».
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Pour ce fidèle proche de Laurent Gbagbo, « tant que la loi n'a pas changé elle s'impose et l'on se bat légalement pour la faire changer. Devrons-nous combattre l'injustice par l'injustice? Même si cette affirmation n'est pas une vérité absolue, le Président Houphouët Boigny disait : « Je préfère l'injustice au désordre ».
« Voici le sens d'une loi qui peut être illégitime mais qui s'impose tant qu'elle n'est pas abrogée (…). Si vous voulez combattre une loi qui est illégitime, ce n'est pas par une lutte armée. Le fonctionnement de la démocratie prévoit des outils légaux et légitimes qui préservent du chaos » poursuit-il.
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« Vous avez la liberté de manifester et de protester par des moyens légaux prévus par la loi à savoir les marches, sit-in, etc. Organisons-nous donc pour nous utiliser les contre-pouvoirs prévus par la démocratie. Il faut combattre la loi illégitime par la loi » a-t-il conclu.
