Alfred Gueméné révèle le côté spirituel de la victoire de Ouattara sur Gbagbo et Bédié

« Une victoire à la Pyrrhus, » Alfred Gueméné, ancien cadre du FPI d'Affi N'Guessan, revient sur la victoire du président Ouattara 2020.

Nous ne cesserons de le dire. Si la bataille historique entre , et s'est finalement soldée par la victoire sans ambages de celui-ci, cela se justifie par plusieurs raisons.

D'abord, il y a les fondements spirituels et philosophiques de cette victoire.

Au plan spirituel, contrairement à Machiavél qui prétend qu'elle serait <<la reconnaissance des grands>>, l'ingratitude n'est pas la chose la plus prisée de notre Dieu.

Le fait est que chacun sait à quelles fins le technocrate Ouattara fut appelé d'urgence, dans les années 90, au chevet d'une économie ivoirienne visiblement en lambeaux, faute d'expertises crédibles.

LIRE AUSSI: Proclamation des résultats du CEPE ce 21 juin: 52,51% taux national de réussite en 2021 et 2022 ?

Il faut donc être partisan d'un machiavélisme forcené pour ne pas lui reconnaître la qualité du travail titanesque qu'il continue d'abattre, pour que la Côte d'Ivoire retrouve son lustre d'antan.

Ensuite, la victoire du fils de Sékou Ouattara tient au fait que la perfidie et la roublardise ont des limites. Et qu'elles ne peuvent s'ériger en système de gouvernement.

On ne peut avoir convaincu Ouattara de la nécessité de persévérer sur la voie de la conquête du pouvoir, et lui dresser cyniquement des écueils sur le chemin.

Or, après l'avoir quasiment utilisé comme marchepied pour parvenir au pouvoir, des artifices juridiques ont été échaffaudés par certains de ses alliés, pour l'empêcher d'accéder au Panthéon de la république, sous de fallacieux prétextes.

LIRE AUSSI: Titrologie 20 juin 2022: revue de la presse ivoirienne: « évasion spectaculaire d'un baron de la drogue à MACA »

Enfin, cette victoire sur le cynisme et l'ingratitude s'explique par l'effectivité de l'amour que Ouattara éprouve vis à vis de son pays, la Côte d'Ivoire.

Cela se métabolise par l'ampleur et l'envergure des réalisations socio infrastructurelles et économiques qui donnent aujourd'hui fière allure au pays d'Houphouet-Boigny.

En effet, on ne peut déployer tant d'énergie et de moyens pour bâtir un pays que l'on n'aime pas, et le hisser au rang des pays prospères.

De sorte que le consensus qui a sanctionné l'élection du nouveau président de l'Assemblée nationale ne peut être nullement assimilée au passage d'un simple nénuphar. Il est le triste constat de l'échec et de l'impuissance d'une opposition famélique et déjantée réduite à l'état de vestiges, du fait de ses propres turpitudes.

LIRE AUSSI: Trafic de cocaïne Côte d'Ivoire: le film de l'évasion spectaculaire de Tambedou Mohamed de la MACA

Sinon le consensus que nous prônons ne saurait être interprété comme la marque d'une capitulation en rase campagne de l'opposition face aux exigences démocratiques.

Le consensus que nous prônons consiste, pour les formations politiques, à présenter leur candidat à l'élection, pour marquer leur identité, leur différence idéologique.

Quitte à ce que celui qui a été oint par le suffrage gouverne, avec les autres forces, au prorata des résultats obtenus.

Le Général Guillot

Written by YECLO.com

Recrutement : l’ANADER recrute 110 personnes, les conditions et lien d’inscription

Ligue 1 Ivoirienne 2022 : les résultats et le classement à l’issue de la 24e journée