Selon Saïd Penda, l'attaque de Gbéya à Odienné est une fausse alerte pour créer la psychose au sein de la population et discréditer l'appareil sécuritaire.
L'information faisant état d'une nouvelle attaque dans la nuit du Jeudi 11 juin 2020 est une fausse alerte. Il s'agit en réalité d'un incident banal. Un individu qui se dissimule dans la broussaille, tire au fusil de chasse de calibre 12 sur un groupuscule d'éléments des forces de sécurité, puis s'enfuit.
Il n'y a là vraiment pas de quoi fouetter un chat. Selon mes sources sécuritaires, il s'agit vraisemblablement de l'œuvre de politicards malintentionnés, dans l'intérêt de donner l'impression d'une situation sécuritaire qui se détériore rapidement ; faire croire à un embrasement.
Objectif : créer la psychose au sein de la population et discréditer l'appareil sécuritaire que l'on tenterait de faire passer pour incapable.
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Revenons sur la vraie attaque, celle de la nuit du mercredi au Jeudi, qui a fait 12 morts dans le nord. L'armée ivoirienne bande en ce moment ses muscles.
Pendant que des renforts en hommes se déploient, un avion de reconnaissance a survolé plusieurs fois ce vendredi 12 juin 2020, la zone frontalière entre la Côte d'Ivoire et le Burkina, jusque dans les zones de délimitation avec le Mali, plus à l'ouest.
On annonce, toujours en terme de maîtrise de l'espace aérien, le déploiement dans la zone d'au moins un hélicoptère de combat Mi24, la très performante mécanique de fabrication russe. Un PC (Poste de Commandement) crise prend forme dans la localité de Korhogo.
Les opérations sont commandées par un officier supérieur formé aux techniques de guérilla. En effet, face à la redoutable puissance de feu de l'armée ivoirienne, l'ennemi semble réduit à ce qu'on appelle dans le jargon « la guerre des lâches » : la guérilla. On attaque par surprise et on disparaît dans la nature, sans chercher à conserver une position longtemps, encore moins à contrôler un territoire.
Ce qui est vrai, est vrai !
