Burkina : des braqueurs en possession de crânes humains arrêtés

La police de Burkina dans la lutte contre le grand banditisme en milieu a arrêté des braqueurs en possession de crânes humains arrêtés.

La Police Nationale, toujours fidèle à son sacerdoce de lutte contre l’insécurité sous toutes ses formes, vient de mettre fin au parcours d’un groupe de présumés délinquants, spécialisés dans les vols à main armée et les profanations de sépultures dans la ville de Ouagadougou et dans la province du Ganzourgou (Zounghou).

Au nombre de six (06) personnes dont un de nationalité étrangère, le gang était dirigé par un ancien homme de tenue surnommé ‘’Ladji’’, un récidiviste qui appartenait aux forces armées. Ces présumés malfrats, dont l’âge est compris entre 29 et 42 ans, ont été interpellés par le Service Régional de la Police Judiciaire du Centre (SRPJ-Centre) alors qu’ils venaient d’effectuer leur dernière opération dans la soirée du 15 juin 2021, au cours de laquelle ils ont retiré 8.000.000 FCFA à un entrepreneur et blessé son petit-fils par balle.

Au moment de leur interpellation, deux (02) crânes humains, un pistolet automatique, deux (02) chargeurs et une quantité importante de munitions, cinq (05) motocyclettes et la somme de huit cent trente mille (830.000) franc CFA, ont pu être saisis par les enquêteurs.

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Avec à son actif plusieurs braquages dans la ville de Ouagadougou et environnants, le groupe, grâce au savoir-faire de son leader Ladji, était subdivisé en trois (03) cellules : une cellule de renseignement, de détection et d’identification des cibles, celle opérationnelle d’intervention et la cellule d’approvisionnement en armes et munitions et d’écoulement des produits de vol.

Les principales cibles étaient, entre autres, les personnes physiques notamment les commerçants et les entrepreneurs, et certains lieux de commerce tels les boutiques de transfert d’argent et les maquis.

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Le groupe s’était également adonné à des pratiques occultes dans le Ganzourgou (Zounghou), précisément l’exhumation de restes humains, qui devaient permettre aux membres d’accomplir des rituels pour devenir riches et puissants. L’ensemble du butin obtenu était ensuite écoulé hors du pays et les revenus générés repartis entre tous les membres du groupe.

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