Antonio Guterres a appelé les partenaires internationaux à faire « beaucoup plus » pour garantir une paix durable en Centrafrique.
Le chef de l'ONU a rappelé que l'accord signé le 6 février 2019 entre le gouvernement centrafricain et 14 groupes armés, sous l'égide de l'Union Africaine (UA) et avec le soutien de l'ONU, représentait « un pas historique vers la paix et la stabilité du pays ».
« Ces efforts commencent à porter leurs fruits sur le terrain. (…) Mais pour garantir une paix et une stabilité durables, nous devons faire beaucoup plus », a-t-il souligné, citant en particulier l'opérationnalisation des mesures de sécurité transitoires, y compris les Unités spéciales mixtes de sécurité, la restauration de l'autorité de l'Etat dans un esprit inclusif, ainsi que le désarmement et la démobilisation des groupes armés.
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Antonio Guterres s'est dit préoccupé par les violations continues des dispositions de l'accord sur la cessation des hostilités, notant que ces violations minent la confiance de la population et la perspective d'un retour à une paix durable.
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« La responsabilité première du retour de la paix en RCA est d'abord celle des Centrafricains, mais il est crucial que tous les partenaires de votre pays restent pleinement engagés et unis pour la mise en œuvre de l'accord de paix », a conclu le secrétaire général.