Chris Yapi explique comment Kouadio Konan Bertin dit KKB est utilisé par le RHDP pour nuire à son mentor, le président Henri Konan Bédié.
Kouadio Konan Bertin dit KKB est né le 26 décembre 1968 à Lakota dans l'Ouest de la Côte d'Ivoire. Il est un militant convaincu du PDCI depuis ses années scolaires estudiantines. Il dirigea du reste la jeunesse de son parti.
Truculent et râleur, KKB n'a pas toujours été fidèle à ses convictions. On l'a vu vaciller au gré de ses intérêts pécuniaires. Tantôt supplétif du FPI, tantôt flirtant allègrement avec le RHDP, KKB a du mal à trouver ses repères.
Râleur, il a été un des grands pourfendeurs du Président Gbagbo avant de le sanctifier. Il a été le plus grand calomniateur du Président Ouattara avant de le déifier quasiment.
Si son audace de se porter candidat à la candidature d'un parti comme le PDCI est louable et peut même être appréciée au nom du principe du rajeunissement de la classe politique ivoirienne, réclamée par les jeunes ivoiriens, en revanche ses motivations actuelles le sont moins.
Ami et dévoué à Hamed Bakayoko, KKB en réalité vogue au rythme des barrissements de sa panse. En fait, Hamed Bakayoko est à l'origine de sa présente esbroufe.
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Sans emploi fixe, il faut dire que KKB vit au jour le jour. Tenez, il y a quelques jours seulement, KKB peinait à payer ses factures domestiques. Subitement, il est devenu si riche qu'il est prêt à sacrifier 25 millions de FCFA en pure perte, juste pour braver le Président Henri Konan Bedié et le ridiculiser sur son âge.
Est-ce bien sage quand on sait que le Président Alassane Ouattara ne rêvait que d'humilier son aîné, le moquant sur sa vieillesse et sa sénilité ? C'est bien le discours que le Président Ouattara sert à tous ses confidents et visiteurs à propos de la candidature du Président Bédié. KKB est donc l'instrument du RHDP pour honnir le Président Bédié dont il chantait tant de louanges. Et c'est là que le bât blesse.
Servir la cause du RHDP contre son propre parti ne relève assurément pas de la conviction. Le tort de ce jeune politicien qui en est la pire représentation est justement d'être comme une sorte de caméléon aux mille couleurs. Si la jeunesse elle-même est ainsi pervertie par la corruption, vendant ses convictions et son âme pour des espèces sonnantes, faut-il donc en désespérer ?
Le pire dans l'affaire, c'est que KKB se soit choisi un mentor comme Hamed Bakayoko.
Franchement, il pouvait trouver bien mieux sur le marché. On le sait, l'argent de la drogue est plus facilement réinvesti dans la politique et tous les experts en la matière vous le diront. Qu'on ne se méprenne point. Que le PDCI opte pour un candidat jeune, Chris Yapi en aurait été heureux, mais pas pour un jeune nourri à la mamelle de la drogue.
CHRIS YAPI NE MENT PAS.