Côte d’Ivoire: harcèlement en milieu professionnel, le RIDDEF, OFACI, FENA et Care International disent STOP

Mettre fin au Harcèlement et à la violence basée sur le genre en milieu professionnel est désormais le nouveau champ de bataille de ces organisations de défense des droits des femmes.

Selon un rapport d’enquête réalisé par le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme, publié en 2021, sur un échantillon de 2000 enquêtés plus de 33 % soit 660 personnes (garçons comme femmes) ont affirmé avoir été harcelé sexuellement sur leurs lieux de travail. Ce chiffre, selon Mlle Kangah du RIDDEF est plus qu’alarmant et nécessite une synergie d’actions pour endiguer ce fléau des temps modernes.

Il ressort également de cette enquête la difficulté de poursuite des auteurs. « Sur les 33% qui ont été victimes d’harcèlement seulement 2% prévoient poser plainte », indique le rapport. Ce faible taux s’explique  en majeur partie, selon le RIDDEF, par les pesanteurs sociologiques, la peur de perdre son emploi, les représailles de la communauté, la longueur des procès etc.

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Cette étude  a été réalisée dans 17 régions du pays et Abidjan concentre le plus fort taux particulièrement les communes d’Abobo, Marcory, Cocody et Yopougon avec une moyenne de 15% à 20% de victimes.

Dans l’optique de lutter efficacement contre ces pratiques malsaines, un projet de plaidoyer pour la ratification de la convention C190 relative au Harcèlement et les VBG et la prise en compte d’un ensemble de texte par la Côte d’Ivoire, les acteurs des médias ont été convié par trois organisations sœurs à savoir l’Organisation des Femmes Actives de Côte d’Ivoire (OFACI), le Réseau Ivoirien pour la Défense des Droits de l’Enfant et de la Femme (RIDDEF) et Femmes en Avant (FENA) à un déjeuner de presse pour échanger sur la question.

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Au cours de cette rencontre, Mme Yapi Yepié de l’OFACI a revisité six textes de lois adoptées par la Côte d’Ivoire punissant les violences faites aux femmes tout en relevant certaines insuffisances et incohérences  qu’elle appelle d’ailleurs  à corriger. Par exemple la loi sur le mariage et son article relatif au nom de femme, la loi sur le foncier etc.

L’objectif  visé par cette activité est d’impliquer les acteurs des médias pour une sensibilisation de masse et surtout attirer l’attention  des décideurs sur les insuffisances que comporte les différentes loi existantes sur le Harcèlement les violences basées sur le genre et l’urgence  qu’il y’a à ratifier la Convention 190 de l’OIT (Organisation Internationale du Travail).

Written by Dofra Sekongo

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