Guillaume Soro était le samedi 2 novembre 2019 à Milan où il s'est entretenu avec les Ivoiriens en Italie au cours d'un Crush Party.
« J'ai eu mon passeport après deux mois de blocage que rien ne justifiait. C'est mon aide de camp qui est allé chercher. Et mon aide de camp, on vient de le radier de l'armée ». Avant de poursuivre: « Voilà quelqu'un qui, dans le combat pour qu'Alassane soit président, on a tiré sur lui à bout portant. Il a une trace de balle dans son pied actuellement, Fofana Abdoulaye. Et, ce n'est même pas Gbagbo qui l'a radié, mais celui pour qui il a pris la balle. Après, on va dire qu'on a trahi Alassane ».
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Guillaume Soro dit ne pas comprendre que l'actuel tenant du pouvoir puisse permettre qu'il soit traité de la sorte. Lui qui, du temps où il était à la Primature, et Alassane Ouattara dans l'opposition, avait pris toutes les dispositions pour le sécuriser. « On lui a donné 20 gendarmes. En plus, j'avais mis un autre dispositif pour le sécuriser. A mon tour, un simple aide de camp, on le radie de l'armée ».
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Poursuivant, il a marqué net son appréhension face à la crédibilité de la nouvelle configuration de la Commission Électorale Indépendante (CEI) : « Elle va brûler la Côte d'Ivoire ».
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Puis, fort de son expérience en tant que Premier Ministre et artisan principal de l'organisation de la présidentielle de 2020, il s'est indigné de la volonté brutale du pouvoir d'Abidjan de caporaliser cette institution qui a la charge d'organiser le scrutin présidentiel de 2020.
