Guillaume Soro, l'ex-président de l'Assemblée nationale, condamné à perpétuité, fera-t-il partir du train de la réconciliation nationale ?
Après dix ans d'exil, six cadres du Front populaire ivoirien (FPI) ont atterri, le 30 avril 2021, sur le tarmac de l'aéroport Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Un retour en Côte d'Ivoire qui a précédé celui l'ex-président Laurent Gbagbo acquitté par la Cour Pénale Internationale après dix années de procédure. En attendant celui de Blé Goudé.
Du Côté du PDCI, le parti du président Henri Konan Bédié, après « trois ans d'exil », Noël Akossi Bendjo, l'ex-maire du Plateau, le centre des affaires d'Abidjan, est rentré le samedi 3 juillet 2021 en Côte d'Ivoire.
Peut-on parler d'un aboutissement du processus de réconciliation nationale ? C'est dialogue national tant rechercher par les Ivoiriens peut-il être possible sans un Guillaume Soro, condamné à perpétuité ? Ou fera-t-il partir du train de la réconciliation nationale ?
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Pourtant Alain Lobognon, l'un de ses plus vieux collaborateurs, se montre moins offensif envers le chef de l'État. Lobognon a été aussi condamné le 23 juin dernier, mais est reparti libre après pour avoir effectué les 18 mois d'emprisonnement correspondant à sa peine.
L'ancien député de Fresco a presqu'immédiatement annoncé s'engager au réchauffement des relations entre les deux ex-alliés, au nom de la réconciliation nationale. Arrivera-t-il ? Affaire à suivre…