Coup d’Etat au Mali : le président de l’UA exige la libération d’IBK

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa lors d'un discours télévisé à Pretoria, en Afrique du Sud, le 9 avril 2020. (Xinhua)

Suite au coup d'Etat survenu le 18 août 2020 au Mali, le président de l'UA, Cyril Ramaphosa s'est prononcé ce mercredi 19 août 2020.

Le a condamné en sa qualité de président de l' () le changement anticonstitutionnel de gouvernement survenu au .

Dans un communiqué, M. Ramaphosa s'est dit préoccupé par les récents événements au Mali, qui ont notamment conduit à la démission forcée du président Ibrahim Boubacar Keïta.

M. Keïta, actuellement détenu par des soldats mutins dans le , une ville proche de , a annoncé mardi soir sa démission et la dissolution de l' et du gouvernement du Boubou Cissé. M. Cissé et plusieurs autres hauts fonctionnaires du gouvernement ont également été arrêtés par des soldats.

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M. Ramaphosa a exigé de l'armée malienne qu'elle libère immédiatement le président, le Premier et les autres ministres et responsables du gouvernement.

Il a également appelé à un retour immédiat à un régime civil, et a exhorté les militaires à retourner dans leurs casernes.

Il a appelé le peuple, les partis politiques et la société civile du Mali à respecter l'Etat de droit et à engager un dialogue pacifique pour résoudre leurs problèmes.

M. Ramaphosa a en outre exhorté les dirigeants africains et l'ensemble de la communauté internationale à dénoncer et à rejeter ce changement de gouvernement provoqué de manière anticonstitutionnelle par l'armée, et à aider le peuple malien à revenir à un régime démocratique et civil.

Depuis plusieurs mois déjà, les partis d'opposition organisaient régulièrement des pour exiger la démission de M. Keïta, l'accusant d'être responsable de la dégradation de la situation sécuritaire dans le nord du et de la récession économique au Mali.

M. Keïta a été élu pour la première fois président du Mali en 2013, et réélu pour un second mandat de cinq ans en 2018.

Written by Dorges Boly

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