Covid-19: La « période la plus dangereuse » de la pandémie au Royaume-Uni est encore à venir d'ici le début la campagne de vaccination
Les prochaines semaines seront « les pires » de la pandémie selon le Service national de santé (NHS), a indiqué M. Whitty à la BBC, appelant la population à réduire au minimum tous les contacts non nécessaires avec autrui.
« Il est très probable que si vous rencontrez quelqu'un sans que cela ne soit nécessaire, ils auront le COVID« , a-t-il insisté. Il a expliqué que tout contact non nécessaire pouvait être un maillon potentiel de la chaîne de transmission menant jusqu'à une personne vulnérable.
Selon M. Whitty, plus de 30.000 personnes sont hospitalisées rien qu'en Angleterre en raison du COVID-19, contre 18.000 lors du pic d'avril dernier.
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« Quiconque n'est pas choqué » par le nombre de personnes hospitalisées « n'a rien compris », a-t-il martelé, ajoutant que « c'est une situation catastrophique ».
D'après les chiffres officiels publiés dimanche, 54.940 personnes supplémentaires ont été testées positives au COVID-19 au Royaume-Uni en l'espace de 24 heures pour un total de 3.072.349 cas.
Par ailleurs, les données montrent que 563 patients sont décédés dans les 28 jours suivant un test positif, portant le bilan total à 81.431 décès liés au COVID-19 dans le pays.
Ces chiffres ont été révélés dimanche alors que le Royaume-Uni a dépassé la veille le seuil tragique de trois millions de cas et 80.000 décès.
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Le ministre britannique de la Santé Matt Hancock a prévenu dimanche que l'assouplissement des règles de confinement « pourrait être fatal », exhortant la population à rester chez elle dans un contexte de multiplication des infections au coronavirus.
« Chaque fois que vous essayez d'assouplir les règles, cela pourrait être fatal », et rester à domicile est « la chose la plus importante que nous pouvons faire collectivement en tant que société », a affirmé M. Hancock.
L'Angleterre est actuellement soumise à son troisième confinement depuis l'apparition du coronavirus dans le pays. Afin que la vie reprenne son cours normal, plusieurs pays tels que le Royaume-Uni, la Chine, l'Allemagne, la Russie et les Etats-Unis sont engagés dans une course contre la montre pour développer des vaccins contre le COVID-19. Fin
