Béoumi, 30 juin 2020 -Le comité départemental de lutte contre les pandémies à Béoumi, présidé par le préfet Jules Gouessé, a décidé de passer à la phase répressive pour faire respecter les mesures barrières instituées par les autorités dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie à coronavirus, Covid-19.
Le comité a pris cette décision lundi à la suite du point de la situation fait par le directeur de l'hôpital général de Béoumi, Kouamé Kouakou Victor, à la préfecture de Béoumi.
Selon Kouamé Kouakou Victor, la localité de Béoumi qui a déjà enregistré un cas positif de Covid-19 transféré à Abidjan ces temps-ci, présenterait des cas suspects. Il a également informé le comité de la détection de 44 cas à Bouaké, chef-lieu de région situé à seulement 50 km de Béoumi.
Ces informations “alarmantes”, selon le directeur de l'hôpital, l'ont poussé à proposer au préfet du département, président dudit comité, de prendre un arrêté pour passer à la phase répressive, afin d'exiger le port des cache-nez et le respect des autres mesures barrières.
Tous les membres du comité départemental de lutte contre les pandémies, de façon unanime, ont adopté la proposition du directeur de l'hôpital.
Le porte-parole du chef de canton, Kouamé Hubert, a proposé qu'une amende soit infligée à tous les contrevenants.
Le préfet Jules Gouessé a demandé une sensibilisation accrue mercredi, “jour de marché hebdomadaire” à Béoumi, afin d'informer les populations des sanctions qui seront prises à l'encontre des contrevenants. “Il n'est plus question de tolérer l'incivisme de certaines personnes. Le port des cache-nez doit être obligatoire dans tout le département”, a déclaré l'autorité préfectorale.
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