Le président du Conseil scientifique en France, a indiqué face au rebond du Covid-19, que les contaminations à l'école seront maîtrisées.
« Il y aura des contaminations à l'école, des enfants vont se contaminer, probablement quelques enseignants aussi mais on va le gérer. C'est fondamental que l'école reprenne », a-t-il déclaré, évoquant de possibles « écoles clusters, peut-être des classes clusters » pouvant entraîner la fermeture de l'école concernée.
Jean-François Delfraissy a également fait part de sa préoccupation concernant la hausse importante de nouveaux cas de COVID-19, avec 4.897 cas détectés ces dernières 24h. Selon lui, le rebond touche des régions « qui n'avaient pas été touchées lors de la première crise du mois de mars », citant la Mayenne, la région Provence-Alpe-Côte d'Azur et la Nouvelle-Aquitaine.
Pour le président du Conseil scientifique, la population touchée actuellement est plus jeune : « La population plus âgée a compris qu'elle était à risque, elle prend des précautions, utilise les masques, respecte la distanciation sociale », a-t-il expliqué, ajoutant qu'à Paris, dans les services de réanimation « il y a des malades comparables à ceux de mars, et 50% des autres sont plus jeunes et leur pronostic est meilleur. »
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Selon lui, autorités n'ont que « des mesures de santé publique à proposer » : « Nous n'avons ni médicament, ni vaccin. Donc notre avenir est dans nos mains sur les mesures de distanciation sociale », a-t-il indiqué.
Interrogé sur la deuxième vague redoutée par les autorités sanitaires, Jean-François Delfraissy a indiqué qu'il s'agissait toujours de la première vague amorcée au printemps dernier : « Ce n'est pas la deuxième vague. On est toujours sur la première, elle s'accentue et reprend, parce que l'on a perdu les mesures de distanciation sociale. On ne va pas pouvoir rester comme ça », a-t-il prévenu.
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Selon le dernier bilan de la Direction Générale de la Santé (DGS) le 23 août, 4.709 personnes sont hospitalisées pour une infection au COVID-19 et 383 patients sont réanimation. Depuis le début de l'épidémie, 30.513 personnes sont décédées.
