En raison de la dégradation, Paris, les Hauts-de-Seine, la Seine-Saint-Denis et le Val-de-Marne, sont passées en zone d'alerte maximale.
Parmi ces mesures « contraignantes » présentées le même jour lors d'une conférence de presse par le préfet de police de Paris Didier Lallement en présence de la maire Anne Hidalgo et qui entrent en vigueur dès le 6 octobre pour 15 jours, figure un nouveau protocole sanitaire obligatoire à tous les restaurants.
Ils devront désormais respecter 1 mètre de distance entre chaque table avec six personnes maximum, tenir un « cahier de rappel » répertoriant les noms et coordonnées de chaque client en cas de détection de cas. Les bars en revanche vont devoir fermer à partir de mardi 6 octobre.
« La vente d'alcool sera interdite après 22h. J'interdis les soirées étudiantes, les soirées festives. Les clubs de jeux et de danse seront aussi fermés. Les congrès et salons ne pourront se tenir », a détaillé Didier Lallement. Les salles de sport resteront fermées tandis que les piscines et les salles polyvalentes vont à leur tour cesser d'accueillir du public.
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Ces mesures vont aussi être appliquées aux bars et restaurants de la région Marseille-Aix-en-Provence, autre zone classée en alerte maximale avec la Guadeloupe, après une semaine de fermeture totale imposée aux restaurants qui avait été fortement contestée par les élus locaux et les professionnels du secteur.
« La vie doit pouvoir continuer à se déployer, la vie démocratique, économique, sociale. La crise sanitaire a des conséquences dures, dramatiques sur l'activité économique. Nous sommes une ville très dépendante du tourisme. Il faut vivre avec le virus et protéger », a déclaré la maire de Paris, confirmant que les théâtres, musées et cinémas restaient ouverts ainsi que les transports en commun.
Concernant la situation dans les universités jugée « catastrophique » par Anne Hidalgo, la jauge d'accueil sera désormais limitée à 50% des capacités. « Parmi les étudiants, il y a 796 cas confirmés. Les chiffres sont en baisse après une série de clusters. Nous devons assurer une rentrée la plus normale possible », a pour sa part expliqué Christophe Kerrero, recteur de la région académique d'Ile-de-France.
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Le directeur de l'agence régionale de santé (ARS), Aurélien Rousseau, a confirmé que tous les seuils étaient dépassés avec notamment un taux d'incidence à Paris supérieur à 260 pour 100.000 habitants : « Le nombre de patients entrants est en progression. Nous sommes équipés en médicaments, en lits, mais la tension sur les ressources humaines est forte. Des établissements ont déprogammé des opérations chirurgicales », a-t-il déclaré, précisant que 2.328 patients étaient actuellement hospitalisés.
« Nous avons chaque jour, en Ile-de-France, en moyenne 3.500 nouveaux cas confirmés avec 203 clusters actifs » dont 40% dans le milieu scolaire, 34% en milieu privé et 26% dans le milieu professionnel, a précisé Aurélien Rousseau.
