Crime passionnel à San Pedro. Djirognépahio, un petit village est situé à 6 km de San Pédro est encore sous le choc du drame survenu dans la nuit du dimanche 27 mai au lundi 28 mai 2018. Un jeune du nom de Didier a tué son ami.
Le jeune Sawadogo Gérard la trentaine révolu est employé dans une ferme avicole a été tué à coup de machette par son ami intime avant de violer sa copine. Elle se nomme Anne-Marie Gnézéa Kéké âgée de 17 ans, élève de 4ème dans un collège de la place de San Pédro. Elle est la copine du regretté Sawadogo Gérard.
Elle s'est rendue le dimanche 27 mai 2018, jour de la fête des mères chez son ‘'copain'' pour une visite. A son retour, la jeune fille est abordée par Didier, ami de Gérard qui n'hésite pas à lui faire des avances. La jeune élève oppose un refus catégorique. « A mon retour il a voulu me violer et je me suis retournée chez mon copain afin de lui rendre compte du comportement de son ami. En effet, Gérard a hébergé Didier pendant plusieurs années. Après explication de ce que je venais de vivre et surtout au viol dont je venais d'échapper » fait remarquer la jeune élève.
A lire aussi : Sran Bélakro (Sakassou) : Il tue sa femme et se fait brûler vif, le député réclame justice
Sawadogo Gérard va toute suite demander des comptes à son ami de tous les jours, Didier. Une violente bagarre s'en suit selon Anne-Marie. Didier repart chez lui en proférant des menaces de mort. Le couple tout fatigué après ce moment mouvementé ne tarde pas à s'endormir. Mais ils étaient loin d'imaginer la boucherie que Didier préparait.
« Nous dormions profondément lorsque j'ai été réveillée par les cris stridents de mon copain. C'est ainsi que je l'ai découvert en sang en train d'être découpé à la machette »
Selon les témoignages de Anne-Marie, Didier est effectivement revenu mettre ses menaces à exécution vers minuit. A en croire la survivante il se serait introduit grâce à une ouverture qu'il a faite derrière la maison. « Nous dormions profondément lorsque j'ai été réveillée par les cris stridents de mon ‘'copain''. C'est ainsi que je l'ai découvert en sang en train d'être découpé à la machette », dit-elle.
Sawadogo est tué sur le champ. Quand à Anne-Marie, elle sera violée avant d'être rouée de coups de machette. Pour finir, il lui sectionne un doigt pour s'assurer qu'elle est bien morte avant de prendre la poudre d'escampette.
Anne-Marie Gnézéa Kéké est transportée d'urgence à l'infirmerie Corps de troupe de San Pedro, le 28 mai 2018. Ahui Aya, employeur du défunt et la famille sont inconsolables. Une enquête est ouverte pour retrouver le coupable.
Salifou Ouattara
A lire aussi :
Crimes rituels en Afrique : Comment les marabouts vous amènent à tuer gratuitement (ASK)
