Comment comprendre la décision de la Cour Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples (CADHP) dans l'affaire Guillaume Soro.
« Voilà qui est bien clair. La décision de la Cour africaine des droits de l'homme est insusceptible de recours. Ça veut dire en français simple qu'il n'y a pas de recours possible à cette décision selon les textes qui régissent la Cour.
Ça veut dire que cette décision s'impose à l'Etat de Côte d'Ivoire. Si il refuse de s'y soumettre, il ouvrira la voie à toute forme de contestation sans que la communauté internationale ne réagisse. Les gars, ne poussez pas votre môgô là à la honte et à l'humiliation » a déclaré le pro-Soro, le professeur Mamadou Traoré.
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Pour rappel, la Cour africaine des droits de l'Homme et des Peuples, institution de l'Union africaine basée à Arusha en Tanzanie, qui avait été saisie début mars par Guillaume Soro et ses proches, « ordonne à l'Etat défendeur (la Côte d'Ivoire) de surseoir à l'exécution du mandat d'arrêt contre Guillaume Soro », dans un arrêt publié le mercredi 22 avril 2020.