Selon le président Ouattara, Soro aurait mobilisé des miliciens pour créer le désordre et montrer que la Côte d'Ivoire est à feu et à sang.
Le gouvernement a rendu publics, les premiers éléments de l'enquête sur les douloureux événements qui se sont déroulés à Dabou, du lundi 19 au mercredi 21 octobre 2020. Trois jours de sang et de destruction de biens.
▪ 15 décès ;
▪ 67 blessés ;
▪ 03 maisons d'habitation et 01 ferme avicole incendiées ;
▪ 10 véhicules de transport en commun incendiés ;
▪ plusieurs biens emportés dans le village de Agneby et Kpass ;
▪ 52 individus interpellés ;
▪ 12 fusils calibre 12 et 70 machettes saisis.
Selon le gouvernement, « Les premières investigations ont révélé que ces actes ont été suscités, avec la présence d'individus non résidents dans la localité qui ont indistinctement porté atteinte à l'intégrité physique et aux biens des membres des deux communautés en ayant pour sombre dessein de créer un conflit intercommunautaire. ».
Le président de la République, Alassane Ouattara est encore plus frontal, dans les colonnes du Journal du Dimanche en France: « Des miliciens ont été mobilisés par Guillaume Soro pour créer le désordre et montrer que la Côte d'Ivoire est à feu et à sang ».
Des zones d'ombre persistent cependant. Un notable du village de Kpass, interrogé par la presse nationale, révèle que les assaillants qui ont tué et détruit les personnes dans son village « étaient escortés par la gendarmerie nationale. ». La vidéo à visage découvert de ce notable existe et nous sommes toujours dans l'attente de la réaction du corps d'élite des forces de défense et de sécurité nationale sur cette question précise. Dabou n'a peut-être pas encore tous ses dessous…
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Un rayon de soleil dans la grisaille. La dédicace du recueil de nouvelles de l'auteure ivoirienne Mantin de Polourou, à Brazzaville. « Merci de m'avoir quittée ». Ancienne journaliste à l'hebdomadaire Top Visages, aujourd'hui enseignante à l'école française de Brazzaville, elle fait ses premiers pas en tant qu'écrivaine. « La dédicace était très bien grâce à Dieu… », dit celle que j'appelle « Ma Secrétaire générale de rédaction, œil d'Aigle. ». Elle ne laisse passer aucune faute dans un texte. Une squatteuse au feutre rouge. Je reviendrai sur le recueil de nouvelles.