Des syndicalistes attaquées à Bouaké : La phrase du député (RDR) Bema Traoré qui alimente les soupçons

Des syndicalistes attaquées à Bouaké

Dans la journée de lundi 25 février 2019, des enseignants ont été tabassé dans la ville de pour avoir voulu organiser une marche de protestation. Accusé d'être le commanditaire de cette agression, Bema Traoré, député se défend.

Voici la phrase qui alimente les soupçons sur sa personne « (…) On ne va pas accepter que des petits bandits, viennent siffler dans les écoles, pour faire sortir les enseignants. La grande majorité des enseignants a décidé d'aller en classe, nous ne pouvons que prendre acte. Ils iront à leur lieu de travail et ceux qui veulent faire grève, ils ont le droit de faire grève mais qu'ils restent chez eux à la maison. Qu'ils ne viennent pas sur les lieux pour empêcher les autres de faire cours. Celui qui va s'amuser à le faire, aura la réponse appropriée. Des engagements ont été pris. La ville de Bouaké va apporter la sécurité nécessaire à la quiétude des enseignants sur leur lieux de travail », a expliqué le député Béma Traoré, un ancien des Forces nouvelles de , qui s'est rapproché du Premier ministre , lors d'une conférence qu'il animait samedi 23 février 2019 aux côtés de La coordination des enseignants pour la sauvegarde de l'école à Bouaké au bureau départemental du RHDP.

« J'ai demandé que les COGES et les forces de l'ordre travaillent pour préserver la quiétude de ceux qui veulent aller au travail. Parce que nous on veut que l'école bouge»

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Acculé de toute part, Bema Traoré s'est défendu au cours d'un entretien téléphonique accordé au confrère L'expression: «Toutes ces allégations, c'est n'importe quoi !». Expliquant d'ailleurs que depuis le début de la crise qui frappe le secteur éducation/Formation, il ne fait que prôner l'apaisement en multipliant les réunions pour la reprise des cours.

« J'ai demandé que les COGES et les forces de l'ordre travaillent pour préserver la quiétude de ceux qui veulent aller au travail. Parce que nous on veut que l'école bouge», a-t-il indiqué.

Notons qu'une marche de protestation avait été prévue par les enseignants de la ville de Bouaké avec pour point de départ, le quartier d'Ahougnanssou. Elle n'avait pas encore débuté que quatre individus portant des cagoules, à bord d'un véhicule, sont arrivés sur les lieux et ont agressé des enseignants. Bilan : une dizaine de motos endommagées ou brûlées et plusieurs blessés parmi les enseignants. Une plainte a été déposée par les victimes.

Roxane Ouattara

Written by Roxane Ouattara

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