À en croire Major Doumbia, Affi, candidat à la présidentielle d'octobre, serait le plus inconséquent des acteurs de la politique ivoirienne.
Affi N'guessan c'est le plus inconséquent des acteurs de la scène politique ivoirienne. De manière imagée, il peut être comparé à quelqu'un qui acceptait un salaire de 100 mille francs et qui à la suite d'une augmentation salariale inattendue, qui fait passer son salaire de 100 mille à 150 mille, trouve paradoxalement que son salaire est trop petit et qu'il doit démissionner pour salaire insuffisant.
Voilà quelqu'un qui a accepté que l'opposition ait trois représentants au sein de la CEI contre trois représentants pour le parti au pouvoir. Il a donné son accord, par sa signature, pour cette répartition.
Aujourd'hui, on ne sait pas si c'est par mimétisme qu'il le fait, mais le voici qui trouve que la CEI est déséquilibrée, au moment où l'opposition a désormais 4 représentants contre 3 représentants pour la coalition qui est au pouvoir, avec la place qui est accordée au PDCI au sein de la CEI.
Il m'arrive de me poser des questions sur la cohérence et la rationalité de la démarche d'un tel personnage.
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Voici quelqu'un qui s'est battu pour conserver la coquille vide du FPI, en jouant le rôle d'opposant cosmétique toutes ces années, contre ses propres camarades, il a suffit qu'un petit voyou oisif affirme qu'il sera le De Gaulle en exil qui renversera le pouvoir en place, en soutenant lors d'une conférence de presse qu'il n'y aura pas d'élections en 2020, pour qu'Affi N'guessan accorde du crédit aux divagations de ce putschiste invétéré, pour se rétracter d'un processus qu'il avait cautionné jusqu'ici.
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Il croit ainsi, par opportunisme, bénéficier d'un poste ministériel, si le coup d'État tant attendu venait à réussir.
