Le RHDP dénonce « une démarche ambivalente et la mauvaise foi » de l’opposition ivoirienne

Le RHDP, parti au pouvoir en Côte d'Ivoire, a réagi dans une déclaration, à l'appel à la désobéissance civile de l'opposition à un mois de la présidentielle.

Pour mémoire, en ce qui concerne la réforme de la , le voudrait rappeler que le Gouvernement avait instauré un cadre de dialogue comprenant les Partis et Groupements politiques ainsi que les Organisations de la Société Civile ivoirienne.

Les travaux de ce cadre de dialogue dirigés par le d'alors, , avaient commencé le 21 janvier 2019 pour prendre fin, le 26 juin 2019. L'ensemble des parties prenantes audit dialogue avaient procédé à la signature du rapport final sanctionnant les travaux réalisés, aussi bien en séances plénières, qu'en Comités restreints.

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Les recommandations issues de ces travaux avaient fait l'objet d'un projet de loi qui avait été adopté par les deux Chambres du Parlement. A l'issue de ce processus inclusif et démocratique, le Président de la République avait procédé à la promulgation de ladite loi qui est ainsi rentrée dans l'ordonnancement juridique de la République de Côte d'Ivoire depuis le 6 août 2019 ;

Relativement toujours à la Commission Electorale Indépendante, il est bon de rappeler que sa composition met en évidence, contrairement à ce qu'affirme l'opposition, une sous-représentation manifeste du pouvoir qui apparait ultra minoritaire au sein de la Commission centrale ;

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– Dans un souci de transparence, et faisant suite aux recommandations de la , le Gouvernement a accepté de consentir à un nouveau sacrifice en accordant un poste supplémentaire à l'opposition au sein de la Commission centrale et de procéder à un rééquilibrage des , en organisant de nouvelles élections, pour y intégrer de nouveaux représentants de l'opposition.

Malheureusement, et alors que toutes les dispositions avaient été prises, pour recevoir le serment du représentant PDCI par devant le d'une part, et l'entrée des représentants de l'opposition dans les Commissions locales d'autre part, quelle ne fut notre surprise de constater que ceux qui exigeaient à cor et à cri la réforme de la ont fait finalement volte-face, en refusant purement et simplement, d'entrer dans les organes de la Commission électorale.

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Cette démarche ambivalente est assez caractéristique de la mauvaise foi d'une opposition qui réclame à la fois une chose et son contraire.

En effet, elle réclame le dialogue et en même temps elle le boycotte. Elle réclame le rééquilibrage de la CEI et se braque contre le processus devant aboutir à ce rééquilibrage.

Comment comprendre que l'opposition qui est partie prenante au processus électoral, au même titre que le RHDP, veuille s'arroger le droit de désigner ou de décider de l'éligibilité d'un des candidats à l'élection dont le dossier a été pourtant validé par le Conseil Constitutionnel ?

Concernant le retour des exilés réclamé par M. Bédié et ses alliés, le RHDP s'étonne de la résurgence de cette question à un mois des élections alors que celle-ci a fait l'objet d'une attention particulière et d'un traitement spécifique de la part du Gouvernement et débouché sur la prise de décision saluée par tous.

Il convient en effet de souligner que grâce à ces mesures, plusieurs milliers de nos concitoyens ont pu bénéficier d'un retour sécurisé en Côte d'Ivoire, dans le cadre de convois successifs organisés par le Gouvernement en liaison avec le ().

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