Hérode Seri, Président du mouvement le cri du peuple, se prononce sur la reprise du dialogue politique en Côte d’Ivoire.
« Ivoiriens, ivoiriennes, chers compatriotes, dans ce tournant décisif de la vie sociopolitique de notre pays, nous voudrions, en tant que société civile dénoncer une situation d’importance capitale qui semble passer inaperçue. En effet, la population de la Côte d’Ivoire dans son ensemble cosmopolite a, sans tri aucun, vécu les effets pervers de la crise sociopolitique qu’a connue notre patrie avant, pendant et après les élections présidentielles de 2010. Toutes les couches de notre société en ont payé le lourd tribut » a lancé Hérode Seri, Président du mouvement le cri du peuple.
Et de poursuivre, « aujourd’hui, le souci majeur de chaque ivoirien est de trouver la meilleure porte de sortie de ces jours d’angoisse générale. C’est d’ailleurs pour cette raison que nous sommes d’accord avec l’esprit d’un dialogue national auquel le pouvoir d’Abidjan invite les ivoiriens ».
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« Cependant, nous voudrions dénoncer avec hargne le caractère limitatif et discriminatoire de ce dialogue. Inviter uniquement les organisations politiques à cette table de discussion c’est fermer un œil pour chercher une aiguille dans le sable.
Le Cri du Peuple propose que le gouvernement lève les bornes des limites tracées afin d’élargir ce dialogue à toutes les couches qui composent la vie sociale et politique de la Côte-D’Ivoire. La mauvaise foi, c’est de contester ce que l’on a cautionner » a-t-il ajouté.
Pour le Président du mouvement le cri du peuple, « un dialogue inclusif ( organisations politiques, organisations de la société civile, les religieux…. autour d’une même table ) s’impose dans ces circonstances, si nous sommes soucieux de trouver des solutions acceptables par tous. Car c’est toujours les mêmes acteurs qui s’asseyent autour de la même table sans trouver de véritables solutions aux nombreux problèmes sociaux des Ivoiriens ».
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« Notre souhait est que ce dialogue ne soit pas que politique mais aussi social ,afin de poser le véritable diagnostic du mal (la cherté de la vie, l’injustice sociale, les déguerpissement sous fond d’abus de pouvoir, privations des libertés etc..) qui ronge notre société .Il faut que cesse désormais ce cadre d’échange qui visiblement s’apparente à une sorte d’arrangement politique au lieu d’un dialogue au sens propre du terme » a-t-il conclu.
