L'analyse politique ivoirien Sylvain N'guessan se prononce sur la demande de divorce de Laurent Gbagbo à son épouse Simone.
C'est connu depuis Marx: chaque structure porte en elle-même les germes de sa propre destruction. Pour le FPI, c'est presque connu. Pas besoin d'un audit approfondi.
Avec Affi, on a pensé à une histoire d'égo masculin; chacun ayant surévalué son besoin d'estime. On a traité le natif de Boadikro de tous les noms d'oiseaux. Le choyé de 1996 devenait la victime…
Maintenant que le second front est ouvert, chacun est libre de se faire sa propre opinion. On n'expose pas celle avec qui on a vécu toutes ces années, avec qui on a forgé tant et tant de stratégies de cette manière.
Ce n'est pas le divorce en tant que tel qui gêne mais cette volonté manifeste d'humilier. Quiconque a un peu d'humain en lui devrait ressentir une certaine blessure. On n'humilie pas devant la planète entière celle avec qui on a vécu tant de misères…
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Devrions-nous rappeler le souvenir du Congrès de 1996? Bien avant que la présidence devienne un organe au PDCI, Laurent verrouillait la présidence du FPI devenue, du coup, plus puissante que tous les autres organes y compris le fameux Comité de contrôle.
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Qu'a bien pu faire Simone? « Elle aurait empêché le fameux discours de mars 2011 », entend-on dans certains milieux. Trop facile! Il fallait récuser le « résultat » de Yao Ndré. Tu acceptes ce verdict. Tu formes ton gouvernement après avoir prêté serment tout souriant! Quand même!
Tu as fait jusqu'ààààà FPI est devenu pizza. Chacun va prendre son morceau!
