Depuis le jeudi 27 février 2020, Daniel Kablan Duncan, a déposé sa lettre de démission sur la table du président Alassane Ouattara.
C'est le jeudi 27 février 2020 que Daniel Kablan Duncan, fondateur du mouvement dissident « PDCI-Renaissance », a déposé sa lettre de démission du poste de vice-président de la République. Pour que cet homme accommodant et sans histoire en arrive à ce clash, c'est que celui que l'on présente comme le faire-valoir de Ouattara a certainement avalé des couleuvres, trois ans d'exercice plus tard.
Après moult concertations qui ont avorté, c'est le mercredi 8 juillet, jour du décès du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly, que Alassane Ouattara a choisi pour accepter de signer cette démission. Et c'est le lundi 13 juillet, presque une semaine plus tard, que le communiqué officiel de cette démission est rendu public.
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Bizarrement en plein deuil national. Pour justifier la mise à l'écart de Duncan des cérémonies d'hommage à Gon Coulibaly. En Afrique noire en particulier, c'est généralement durant les funérailles que les protagonistes de conflits, souvent inextricables, scellent la paix.
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Les obsèques d'Amadou Gon Coulibaly font ainsi hélas! exception à la règle. Au lieu d'aider à régler ce divorce annoncé entre deux personnalités qui ont plus de trente ans de compagnonnage, elles ont plutôt attisé le différend. Et Ouattara indique la sortie à Duncan. Celui-ci part, apparemment soulagé, en n'étant plus (!?) « RHDP de la tête aux pieds ».