Le Burkina a promis le 2 avril 2022, de jouer sa partition dans l’extradition de François Compaoré, mis en cause dans l’assassinat de Norbert Zongo.
« Le gouvernement rassure (…) de toute sa disponibilité à jouer sa partition pour ce qui relève de ses compétences afin de faciliter l’aboutissement de ce dossier emblématique tout en restant attaché au principe de vérité », indique un communiqué officiel.
Le texte fait allusion aux demandes de garanties aux nouvelles autorités burkinabè par la Cour européenne des droits de l’homme qui a suspendu en août 2021, l’extradition de François Compaoré de la France vers le Burkina Faso.
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En rappel, le frère cadet de l’ex président burkinabè Blaise Compaoré, est mis en cause dans l’assassinat en décembre 1998 du journaliste d’investigation Norbert Zongo et de ses trois compagnons d’infortune.