Le Syndicat pour la revalorisation des enseignants du secondaire de Côte d’Ivoire (SYRES-CI) a rejeté le 23 avril 2022 à Yamoussoukro, l’idée de la trêve sociale.
« Parce que pour nous, nous ne sommes pas en état de belligérance avec le gouvernement ou avec l’État de Côte d’Ivoire pour prétexter une trêve sociale qui est considérée par nous comme une aliénation de l’activité syndicale et comme un déni démocratique », a soutenu, à l’issue des travaux, le secrétaire général du SYRES-CI, Boka Kouadio Arnaud.
Le Syndicat reste toutefois, selon son premier responsable, dans « l’esprit du dialogue social » tout en conservant son statut de syndicat de revendication.
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Selon Boka Kouadio, le SYRES-CI se porte bien sur l’ensemble du territoire national et entend continuer à rallier les enseignants à sa cause. Il va continuer sa collaboration avec les autorités nationales « pour améliorer le système éducatif ivoirien », à travers notamment la mise en œuvre des résolutions des récents états généraux.
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« Notre second chantier, c’est de faire en sorte que notre organisation syndicale soit autonome au plan financier, au plan intellectuel. Nous devons contribuer à l’épanouissement de notre cher pays en relevant le niveau intellectuel des Ivoiriens par notre apport à l’école », a-t-il poursuivi.
Le 2ème congrès ordinaire du SYRES-CI a été sanctionné par la réélection, à l’unanimité des congressistes, de Boka Kouadio. Il rempile pour un mandat de quatre années à la tête de cette organisation syndicale.
