Gnamien Konan, homme politique ivoirien, condamne les sanctions de la CEDEAO contre le peuple du Mali et celui de la Guinée.
Le Burkina Faso, où un coup d'État s'est produit le 24 janvier 2022, rejoint le Mali et la Guinée sur la liste des pays suspendus des instances de la CEDEAO. La décision a été prise le vendredi 28 janvier à l'issue d'un sommet virtuel de l'organisation sous régionale.
Décision qui a fait réagir, l'homme politique ivoirien Gnamien Konan.
« Ils parlent, ils parlent… Mais diantre, au nom quelle démocratie on peut prendre des sanctions illégales? Quand est-ce que ces intellectuels pour la plupart, comprendront que prendre des sanctions illégales, c'est de la dictature? Vraiment quand l'hôpital se moque de la charité » a déclaré Gnamien Konan.
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Pour rappel ce coup d'Etat des militaires est le troisième putsch en huit mois en Afrique de l'Ouest. Au Mali, le colonel Assimi Goïta qui avait destitué en août 2020, le président élu Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) a écarté en mai 2021 le président et le Premier ministre de transition qu'il avait cooptés quelques mois auparavant.
En Guinée, le colonel Mamadi Doumbouya, chef des forces spéciales de l'armée, a lui aussi renversé le président Alpha Condé le 6 septembre dernier. Les juntes au pouvoir dans ces deux pays sont depuis soumises à de fortes pressions internationales pour l'organisation d'un retour rapide à l'ordre constitutionnel, ce qu'elles ne semblent pas pour l'instant pressées de concrétiser.