La grève des enseignants des universités publiques de Côte d'Ivoire à partir du 22 mai 2018 vient rappeler les tensions qui couvent dans le milieu universitaire ivoirien.
Les enseignants des universités publiques, centres de recherches, instituts et grandes écoles publiques de Côte d'Ivoire vont observer 3 jours de grève, à partir du 22 mai 2018.
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La décision a été prise par la Coordination nationale des enseignants du supérieur et des chercheurs de Côte d'Ivoire (Cnec), à l'issue d'une Assemblée générale extraordinaire, à l'amphi du District autonome d'Abidjan de l'Université Félix Houphouët-Boigny.
Les points de discordes
Divers points de revendications sont à l'origine de cette décision qui vient réveiller les tensions dans le milieu universitaire. L'Ag a noté la mauvaise gouvernance dans les universités publiques, centres de recherches, instituts et grandes écoles publiques ; les taux horaires inappropriés; la non-tenue de l'installation du Wifi dans lesdites Institutions ; le non-respect du mode de calcul des heures complémentaires 2015-2016 tel que convenu d'accords-parties ; le manque d'équipement des salles de classe (climatiseurs, tableaux, tables-bancs, bureaux pour enseignants).
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Une grève illimitée pointe à l'horizon
« Si au terme de cette grève, des solutions idoines ne sont pas trouvées et appliquées, une grève illimitée sera observée dans toutes les structures concernées » a averti l'Ag présidée par le secrétaire général de la Cnec, Johnson Kouassi Zamina.
Dans la déclaration dont nous avons reçu copie, les enseignants réclament la révocation du président de l'Université Félix Houphouët-Boigny, Pr Abou Karamoko, sans toutefois donner de précision.
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