Le gouvernement haïtien a instauré l'état d'urgence et un couvre-feu pour rétablir l'ordre dans les rues après une montée de violence ce week-end, marquée par des attaques de gangs armés contre les deux principales prisons du pays.
Certains détenus, dont Carlos, un ancien mercenaire colombien, ont choisi de rester confinés dans leurs cellules. Carlos décrit une nuit terrifiante : « La nuit dernière était épouvantable. Les émeutes dans la prison ont mis nos vies en danger. Nous nous sommes cachés, exposés à de nombreux tirs, frôlant la mort. Nous, Colombiens, n'avons de comptes à rendre à personne. Nous sommes restés confinés. Pourquoi partir ? Parce que nous n'avons pas à fuir qui que ce soit. Nous ne devons rien à personne. Nous sommes restés là. »
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Au moins dix personnes ont été tuées lors de l'assaut contre la prison nationale de Port-au-Prince, et plusieurs milliers de détenus se sont échappés.
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