Le Premier ministre haïtien, Ariel Henry, qui faisait face à une forte contestation et à une escalade de la violence des gangs dans son pays, a accepté de démissionner, selon l'annonce faite par le président de la Communauté des Caraïbes (Caricom) ce lundi.
Haïti se retrouve ainsi sans chef de gouvernement, avec la démission d'Ariel Henry survenue dans la nuit du lundi 11 au mardi 12 mars. Sa gestion était particulièrement critiquée alors que le pays était confronté à une montée de la violence perpétrée par les gangs.
Mohamed Irfaan Ali, président du Guyana et de la Caricom, a confirmé la démission d'Ariel Henry lors d'une conférence de presse qui a suivi une réunion en Jamaïque consacrée à la crise haïtienne.
La rédaction vous conseille
- Le chef de l'ONU appelle les pays des Caraïbes à construire des économies plus vertes, plus bleues et inclusives
- Haïti : un nouveau gouvernement ce mardi 20 juillet 2021
- Enquête assassinat du président haïtien : Premier ministre convoqué
- Thierry Henry quitte ses fonctions d'entraîneur du CF Montréal
- L'ONU appelle à la retenue pour éviter toute escalade après l'assassinat d'un haut scientifique nucléaire iranien
Il a exprimé sa satisfaction quant à la conclusion d'un accord pour une gouvernance transitoire, visant à assurer une transition pacifique du pouvoir, la continuité de la gouvernance, un plan d'action à court terme pour la sécurité et la tenue d'élections libres et équitables.
La communauté internationale se mobilise en urgence
Une réunion d'urgence s'était tenue en Jamaïque à l'initiative de la Caricom, réunissant des représentants de l'ONU ainsi que plusieurs pays, dont la France et les États-Unis, dans le but de trouver une solution à la crise en Haïti.
Les derniers articles sur YECLO
- Fonction Publique Côte d'Ivoire : Liste des Concours Professionnel 2024
- Fonction Publique 2024: liste des concours recrutement avec le BEPC et BAC
- Concours direct Administratifs 2024 : la liste complète avec le CEPE et BEPC
- Fête du travail 2024 : Alpha Condé sort de son silence et tacle le gouvernement militaire, « il n'offre pas de meilleures perspectives »
- Le FMI débloque 120 millions de dollars pour le Mali